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Toronto/Montréal – Le 25 janvier 2026, Bell Expertech cessera ses activités, une situation qui met en évidence les difficultés continues auxquelles les travailleuses et travailleurs sont confrontés dans le secteur canadien des télécommunications. Le 5 décembre marquait la dernière journée de travail pour la plupart des employées et employés touchés ayant reçu une indemnité de départ.
Expertech employait 510 techniciennes et techniciens, et travailleuses et travailleurs auxiliaires, ainsi que 28 membres du personnel administratif en Ontario et au Québec. Selon l'employeur, cette fermeture s'explique par une diminution du nombre de projets de construction d'installations de fibre optique.
À la suite de l'avis de fermeture, Unifor a entamé des discussions avec l'employeur. Le syndicat avait un objectif clair : protéger les emplois et obtenir des occasions de transfert dans les unités de négociation restantes du syndicat. Au final, Unifor a réussi à obtenir le transfert d'environ 65 % des travailleuses et travailleurs touchés.
« Avec son cycle continu de suppressions d'emplois, Bell traite son personnel comme s'il s'agissait d'un facteur négligeable, ce qui draine l'entreprise de précieux talent. Ces travailleuses et travailleurs sont plus que des chiffres, ce sont des expertes et experts qui ne seront plus là pour façonner l'avenir du secteur des télécommunications, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d'Unifor. Même si ce n'est pas l'issue espérée, nous avons réussi à trouver un emploi pour une majorité des travailleuses et travailleurs touchés, faisant ainsi en sorte que leur expertise demeure dans l'industrie. »
« Au Québec comme partout au pays, la fermeture d’Expertech par Bell est un autre exemple brutal d’une entreprise hautement profitable qui tourne le dos à celles et ceux qui ont bâti et entretenu son réseau. Nos membres ne sont pas une ligne dans un tableur : ils sont la colonne vertébrale d’une infrastructure publique essentielle. Nous allons continuer de nous battre pour mettre fin à cette logique de nivellement par le bas et pour défendre les bons emplois syndiqués dans le secteur des télécommunications » a affirmé Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor.
Cette plus récente fermeture illustre un schéma global qui affecte les travailleuses et travailleurs de Bell. Unifor continue de réclamer que Bell investisse dans son personnel et accorde la priorité à la précieuse expertise et à la grande expérience de ses travailleuses et travailleurs.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et pour leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour toute demande des médias en anglais, communiquez avec Melissa Palermo, représentante aux communications d’Unifor, à l’adresse @email ou au numéro 647-234-2369.
Pour toute demande des médias en français, communiquez avec Véronique Figliuzzi, représentante aux communications d’Unifor, à l’adresse @email.