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EDMONTON — Selon Unifor, les nouveaux plans de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, visant à bloquer l’accès aux soins médicaux d’affirmation de genre pour les jeunes de 15 ans et moins est une violation des droits fondamentaux de la personne et causeront des préjudices qui pourraient être évités.
« La première ministre Danielle Smith préfère recourir à la politique de la division plutôt que de s’attaquer aux urgents problèmes économiques auxquels sont confrontés les travailleuses et travailleurs de l’Alberta et leurs familles, a déclaré Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor. Elle vise les plus vulnérables de nos jeunes dans le but de se faire du capital politique à bon marché auprès des ultraconservateurs. C’est dégoûtant. »
Dans une vidéo publiée sur les médias sociaux, Danielle Smith s’est engagée à interdire diverses chirurgies et pharmacothérapies d’affirmation de genre pour les jeunes de 15 ans et moins. Elle compte retirer aux écoles le pouvoir d’approuver le matériel pédagogique de tiers sur l’identité de genre et la sexualité, et obliger les enseignants à obtenir une autorisation du ministère de l’Éducation.
Un grand nombre de jeunes transgenres font part de discrimination, d’intimidation et de violence en raison de leur identité de genre, et les victimes de ces mauvais traitements sont plus susceptibles de déclarer avoir des problèmes de santé mentale. En outre, des études montrent que les jeunes trans et non binaires qui reçoivent des soins d’affirmation de genre ont une meilleure santé mentale. Dans un rapport récent, Statistique Canada indique que la police a observé en 2021, par rapport à l’année 2020, une augmentation de 64 % des crimes haineux commis contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle.
Danielle Smith a également annoncé que les femmes transgenres n’auront plus le droit de participer aux compétitions sportives féminines.
« En s’attaquant aux jeunes transgenres, la première ministre albertaine, Danielle Smith, se joint au chœur haineux des premiers ministres conservateurs de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick, qui n’ont ni la perspicacité ni les outils nécessaires pour améliorer la vie des parents qui travaillent », a ajouté Gavin McGarrigle.
En août 2023, les déléguées et délégués d’Unifor au Conseil canadien ont voté à l’unanimité en faveur de la recommandation de la présidente nationale préconisant de soutenir les travailleuses et travailleurs 2ELGBTQIA+.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
