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Calgary – Unifor demande à WestJet de cesser la délocalisation de centaines d’emplois du centre d’appels de Calgary vers le Salvador.
« Dans ce climat économique incertain causé par la guerre commerciale lancée par les États-Unis, nous nous attendons à ce que les entreprises canadiennes comme WestJet soutiennent les travailleuses et travailleurs canadiens, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Les entreprises canadiennes doivent intensifier leurs efforts. »
Unifor se mobilise pour garantir que le gagne-pain des quelque 800 travailleuses et travailleurs, qui font partie de la campagne de syndicalisation du syndicat, n’est pas menacé par la délocalisation à l’étranger d’un nombre croissant d’emplois.
Au cours la dernière année, environ 400 emplois du centre d’appels de Calgary ont été transférés à TELUS Numérique au Salvador. Ces postes étaient auparavant occupés par une main-d’œuvre canadienne.
TELUS Numérique a étendu ses activités pour WestJet au Salvador ce mois-ci en ajoutant 200 emplois de soutien par clavardage précédemment assurés par WNS en Inde. Les nouveaux emplois transférés auraient pu être basés à Calgary afin de soutenir l’emploi local et de renforcer l’économie de l’Alberta.
« Notre syndicat soutient les travailleuses et travailleurs du centre d’appels de Calgary, dont les emplois sont délocalisés par WestJet, a ajouté Lana Payne. Nous ne cesserons jamais de nous battre pour protéger les emplois au Canada et demandons à WestJet de faire ce qui est juste. »
TELUS Numérique continue d’embaucher et de former de nouveaux groupes d’agentes et d’agents au Salvador, alors que les équipes internes de WestJet doivent composer avec une réduction des heures de travail et un gel des postes.
La solidarité s’organise parmi les travailleuses et travailleurs du centre d’appels de WestJet, qui se mobilisent en ligne, partagent des renseignements et s’encouragent mutuellement à signer des cartes syndicales afin d’obtenir le soutien de la majorité. Unifor souhaite syndiquer ce groupe afin de mettre fin à l’exode des emplois et de protéger les emplois au Canada.
La délocalisation et l’érosion des emplois du centre d’appels de WestJet à Calgary ont commencé en octobre 2024 lorsque l’entreprise a annoncé la sous-traitance des emplois vers le Salvador. Même si l’entreprise a affirmé qu’il s’agissait d’un changement temporaire visant uniquement à gérer les périodes de pointe, des renseignements internes ont par la suite confirmé la délocalisation permanente des tâches autrefois réalisées au Canada, et WestJet a cessé d’embaucher localement.
WestJet a proposé des départs volontaires au personnel du centre d’appels en septembre, puis de nouveau le mois dernier. Lors d’assemblées publiques, la direction de l’entreprise a confirmé que la délocalisation vers le Salvador était garantie par contrat. ONEX, le fonds de capital-investissement propriétaire de WestJet, a annoncé son intention de faire entrer en bourse le transporteur aérien d’ici deux ans.
Alors qu’ONEX se rapproche de la date prévue de son introduction en bourse, WestJet réduit actuellement les heures de travail à temps plein, impose des transitions vers le temps partiel et coupe les horaires, alors même que le volume d’appels reste élevé.
Pendant que WestJet, basée à Calgary, délocalise les emplois de travailleuses et travailleurs canadiens à TELUS Numérique au Salvador, le gouvernement de l’Alberta finance l’entreprise par le biais d’un protocole d’entente officiel qui lui accorde des allégements fiscaux, des subventions de formation et d’autres formes de soutien censées créer des emplois ici, en Alberta.
« Il existe clairement une contradiction entre le versement de fonds publics à une entreprise qui supprime des emplois locaux et la délocalisation du travail, a indiqué Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor. Ces travailleuses et travailleurs sont acculés à la délocalisation, subissent des pressions pour réduire leurs heures de travail ou passer au temps partiel, et sont assujettis à des programmes de surveillance constante utilisés pour leur imposer des mesures disciplinaires et réduire la main‑d’œuvre pendant qu’ONEX prépare son introduction en bourse. »
Les travailleuses et travailleurs du centre d’appels de WestJet sont disponibles pour des entrevues avec les médias.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour toute demande de renseignements des médias ou organiser une entrevue, communiquez avec Jenny Yuen, représentante nationale aux communications d’Unifor, à l’adresse @email ou au numéro 416-938-6157 (cellulaire).
