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Un avertissement effrayant a été écrit sur une porte du Capitole américain et qui met en garde contre la situation dangereuse du journalisme aujourd'hui : « Assassiner les médias ». Une femme du Texas s'est exprimée dans les médias sociaux en menaçant que la foule allait s’en prendre aux médias d'information après qu'ils aient pris d'assaut le Capitole.
À l'extérieur, les journalistes ont été attaqués pour avoir fait leur travail, leur matériel a été détruit sous les acclamations de la foule. Les câbles d'une équipe de télévision ont été attachés à un nœud coulant.
Tout cela s'est passé à Washington mercredi, alors que les partisans de Trump ont répondu à son appel pour se rendre au Congrès, encouragés par de fausses allégations de fraude électorale. Ils considèrent les médias comme l'ennemi d'une démocratie libre alors que ce sont eux qui font la guerre à la démocratie.
C'est une menace pour notre liberté à tous lorsque les journalistes deviennent des cibles. Les journalistes ont exposé à plusieurs reprises les mensonges et la corruption de l'administration Trump, et nous permettent tous de traverser la pandémie avec les informations dont nous avons besoin pour rester en bonne santé.
Leur sécurité est notre sécurité. L'année dernière nous l’a certainement démontré.
Nous ne devons pas non plus faire preuve de complaisance au Canada. Un partisan de Trump à Vancouver a frappé un journaliste qui couvrait un rassemblement là-bas cette semaine. Plus inquiétant encore, et ce que l'on ne pourra jamais oublier, c'est que les Proud Boys – le groupe raciste à l'origine d'une grande partie de la violence qui s'est produite cette semaine à Washington pour Trump – ont été fondés ici au Canada.
Les racines de ce qui s'est passé à Washington sont profondes ici. Le remplacement de Trump par un nouveau président dans quelques jours ne signifiera plus la fin de la division dans ce pays, ni dans le nôtre, ni des menaces qui l'accompagnent.
Il y a au pays des personnes qui sont aussi prêtes à s'engager dans la même haine, et beaucoup trop d'hommes politiques de droite font les yeux doux à de tels groupes, alors que trop de soi-disant dirigeants conservateurs ne sont pas prêts à les dénoncer.
Le fondement de notre démocratie repose sur des médias libres et transparents. Nous avons vu cette semaine à quel point tout cela est fragile. Unifor est solidaire de tous les journalistes qui risquent leur propre sécurité pour nous raconter les histoires importantes de cette semaine et à chaque semaine – même si nous les regardons avec horreur.
doing their job, their equipment smashed to the cheers of the mob. The cables from one TV crew were tied into a noose.
All this took place in Washington on Wednesday as Trump loyalists heeded his call to go to Congress, egged on by false claims of election fraud. They view the media as the enemy of a free democracy when they are the ones waging war on democracy.
It is a threat to all our freedom when journalists become targets. Journalists have repeatedly exposed the lies and corruption of the Trump administration, and have led all of us through the pandemic with the information we need to stay healthy.
Their safety is our safety. The past year at least has certainly shown us that.
We must not be complacent in Canada, either. A Trump supporter in Vancouver punched a journalist covering a rally there this week. Even more worrying, and what can never be forgotten, is that the Proud Boys – the racist group behind much of the violence in Trump’s Washington this week – was founded here in Canada.
The roots of what happened in Washington run deep here. The replacement of Trump with a new president in a matter of days will no more mean the end of division in that country as it will in ours, or the threats that come with it.
There are those in this country all too willing to engage in the same hate, and far too many right-wing politicians are playing footsie with such groups while too many Conservative leaders, so-called, remain unwilling to call them out for it.
The bedrock of our democracy is a free and open media. We have seen this week how fragile all that is. Unifor stands in solidarity with all the journalists risking their own safety to tell us these important stories this week and every week – even as we watch in horror.
