Partager
Unifor demande au gouvernement fédéral d'intervenir immédiatement pour mettre fin aux nouveaux droits antidumping imposés par les États‑Unis sur les produits provenant des usines de pâtes et papiers de Terre‑Neuve, du Québec et de la Colombie-Britannique.
« L’imposition de droits de douane injustes, ce n’est pas seulement du théâtre politique, mais bien une politique irresponsable qui risque de fermer des usines et de faire perdre leur emploi à des centaines de Canadiens, a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor. C’est complètement inacceptable, et Ottawa doit riposter vivement contre ces tactiques brutales. »
Cette semaine, le département du Commerce des États‑Unis a annoncé l'imposition d'un nouveau droit antidumping de 22 pour cent sur les produits forestiers produits par Kruger Inc. à Terre‑Neuve et au Québec, et par Catalyst Paper en Colombie-Britannique.
Les représentants du gouvernement provincial ont exprimé leur inquiétude à propos des conséquences qu’auront ces énormes tarifs douaniers sur l’économie locale.
« Ces droits de douane injustes risquent de priver de leur gagne-pain les travailleurs de l’usine de pâtes et les travailleurs qui récoltent les produits pour l’usine, sans compter les centaines et centaines de personnes qui travaillent dans des industries qui dépendent des retombées économiques provenant de l'usine », a déploré Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor.
En Colombie-Britannique, la situation est tout aussi désespérée dans les localités voisines des usines de Catalyst à Port Alberni, Powell River et Crofton.
« Les petites localités de la Colombie-Britannique vont subir des conséquences négatives si le gouvernement fédéral ne prend pas des mesures immédiates pour annuler ces droits de douane injustes », a affirmé Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest d’Unifor.
Unifor représente 23 000 travailleurs forestiers, d’un océan à l’autre.
