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Le secrétaire-trésorier d’Unifor, Peter Kennedy, a participé à une récente délégation en Israël et en Palestine pour venir en aide aux camionneurs palestiniens qui doivent souvent attendre plusieurs heures à la frontière à Irtah, entre la Palestine et Israël, en raison de l'occupation israélienne.
« Ils peuvent attendre une heure, deux heures, huit heures, seulement pour se faire dire de revenir le lendemain », a expliqué Peter Kennedy.
« Tout est arbitraire. » Peter Kennedy a visité la frontière dans le cadre d’une délégation de la Fédération internationale des ouvriers du transport (FIOT) le mois dernier. Il a observé que la seule partie ombragée à la frontière, où les températures atteignent souvent plus de 30 degrés Celsius, se trouve dans une petite cafétéria au site où Unifor fournit de l’aide.
Alors que les camionneurs israéliens peuvent franchir la frontière, les camionneurs palestiniens ne le peuvent pas et doivent attendre de déplacer leur chargement à des camions de l’autre côté de la frontière.
La cafétéria qu’Unifor a soutenue par le biais du Fonds de justice sociale depuis 2010 vise à fournir un certain confort pendant qu’ils attendent.
« Cela a un impact direct dans leur vie », a déclaré Peter Kennedy, le seul Canadien participant à la délégation. « C’était très touchant de voir ce que cela signifie pour eux. »
À la suite de la visite, Unifor et la FIOT se sont engagés à agrandir la cafétéria qui sert entre 200 et 300 camionneurs tous les jours.
Unifor et la FIOT vont aussi travailler avec des sections locales pour augmenter jusqu’à 50 p. cent (aujourd’hui 30 p. cent) le volume de chargement transféré aux camions conduits par des Palestiniens, et pour mettre sur pied une délégation de jeunes travailleurs dans la région. Peter Kennedy a noté que la moitié de la population en Palestine est âgée de moins de 25 ans.
