Unifor accueille positivement la Loi sur les emplois durables

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Gavin McGarrigle speaks from a podium with several people behind him and four Canadian flags.
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Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor, s’est joint au ministre des Ressources naturelles Jonathan Wilkinson, au député NPD Daniel Blaikie et à d’autres représentantes et représentants pour annoncer le dépôt du projet de loi C-50, la Loi sur les emplois durables.

« Le projet de Loi sur les emplois durables est le dernier jalon des efforts déployés pour protéger les travailleuses et travailleurs au cours de la transition vers une économie nette zéro, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Unifor est prêt à fournir au gouvernement fédéral les conseils nécessaires pour s’assurer que cette législation fonctionne pour les travailleuses et travailleurs. »

Unifor fait depuis longtemps campagne pour accroître la participation directe des travailleuses et travailleurs à l’élaboration des politiques de transition juste. La loi C-50 établit un Conseil des partenariats sur les emplois durables pour un processus continu de « dialogue social ». Unifor fera pression sur le gouvernement pour maximiser la voix des travailleuses et travailleurs à cette table, en incluant un siège au conseil pour Unifor.

« Si les travailleuses et travailleurs ne sont pas à la table, ils seront au menu, a déclaré M. McGarrigle. Lorsque les travailleuses et travailleurs participent au processus d’élaboration des politiques, nous pouvons nous assurer que les intérêts de nos familles et de nos communautés sont pris en compte. »

La nouvelle législation crée également un Secrétariat des emplois durables afin de faciliter la coordination entre les ministères. À mesure que de nouveaux programmes et processus sont mis en place dans de multiples secteurs du gouvernement, la mise en œuvre efficace de ces programmes pour les travailleuses et travailleurs nécessitera une supervision centrale.

Dans les semaines et les mois à venir, la législation sera examinée par la Chambre des communes avant d’être finalement adoptée. Le Conseil des partenariats sera chargé d’élaborer un plan d’action pour des emplois durables à l’horizon 2025.

Selon Unifor, ce plan devrait combler des lacunes importantes qui ne sont pas abordées dans la législation actuelle, notamment la nécessité d’engagements financiers pour assurer la transition des emplois existants.

« Dans de nombreuses régions, les travailleuses et travailleurs s’inquiètent à juste titre de l’avenir de leur emploi et de leur secteur d’activité. Le plan d’action pour des emplois durables doit prévoir des fonds pour personnaliser au niveau régional le soutien aux travailleuses et travailleurs des industries à risque, y compris le soutien du revenu, la formation, le développement des compétences, la cartographie du marché du travail et l’aide en termes de santé mentale », a déclaré Sari Sairanen, adjointe exécutive au secrétaire-trésorier national d’Unifor et représentante d’Unifor au sein de l’Alliance bleu-vert.

« Il ne s’agit pas d’une hypothèse : la transition est déjà en cours. Le besoin de soutien financier est urgent », a-t-elle déclaré.
Unifor estime également que la législation ne prévoit pas de processus concrets pour préserver les emplois syndiqués pendant la décarbonisation de l’économie. Alors que la législation parle de bons emplois, Unifor devra se battre pour obtenir un plan d’action qui explique comment les objectifs se traduiront en résultats.

« Les chefs de la direction d’entreprises feront toujours pression pour obtenir des lois et des règlements qui leur sont favorables : des emplois précaires, à temps partiel, avec des droits minimaux en milieu de travail et sans syndicats. Ce n’est pas l’économie durable que veulent les Canadiennes et les Canadiens, et ils méritent un plan pour éviter le glissement vers des emplois temporaires et à bas salaire, a déclaré Mme Payne. L’économie est à un tournant. Unifor luttera pour un avenir vert fondé sur de bons emplois syndiqués. »