Une station de la garde côtière en Colombie-Britannique subit une autre interruption

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Victoria—Le centre de Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) à Victoria a subi une interruption qui touche sa capacité à réguler les déplacements des navires et répondre aux appels de détresse. La zone concernée comprend Vancouver, Howe Sound et le détroit de Géorgie.

La base de Vancouver est désormais responsable de la grande majorité des communications radio dans le passage intérieur depuis que le centre de communication de Vancouver a été fermé le 6 mai 2015 par le gouvernement Harper. 

« Les compressions du gouvernement Harper à la garde côtière compromettent la sécurité maritime », a affirmé Gavin McGarrigle, directeur local d’Unifor en Colombie-Britannique. « Des services publics essentiels qui protègent les gens et la faune de nos côtes sont compromis par un gouvernement sans vision à long terme qui n’écoute pas les officiers de la garde côtière. »

Pendant la période d’interruption, les officiers de la garde côtière ont demandé aux navigateurs de contacter la base des SCTM à Comox (dont la fermeture est prévue en 2016) ou la garde côtière américaine.

« Stephen Harper nous place en position très inconfortable lorsqu’une urgence dans les eaux canadiennes exige une intervention américaine », a déclaré Gavin McGarrigle.

Les compressions du gouvernement Harper au réseau de la sécurité maritime ont eu des répercussions sur les services d'un océan à l'autre. Quatre bases ont été fermées à ce jour cette année à Saint John, St. John’s, Ucluelet et Vancouver. Quatre autres stations de surveillance doivent aussi fermées en 2015 à Thunder Bay, Rivière-au-Renard, St. Anthony et Comox en 2016.

La base des SCTM à Victoria a aussi subi une interruption importante le 18 mai.

Rétablir le financement de la garde côtière coûterait 5,5 millions de dollars par année, ou 0,25 % du coût du programme gouvernemental de partage des revenus adopté en 2015.