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Dans sa lettre de mandat à la ministre des Finances de la Colombie-Britannique, Brenda Bailey, le premier ministre David Eby reconnaît que la violence fondée sur le genre est une épidémie et donne à Mme Bailey le mandat de prendre des mesures pour s’attaquer à cette crise.
La violence fondée sur le genre est très répandue au Canada et en Colombie-Britannique, puisque près de 30 % des femmes de cette province déclarent avoir subi une agression physique ou sexuelle de la part d’un partenaire intime depuis l’âge de 15 ans.
« Les membres d’Unifor, particulièrement les femmes, sonnent l’alarme depuis des années face à l’épidémie de violence fondée sur le genre et la violence entre partenaires intimes, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. La Colombie-Britannique est la dernière province à déclarer que la violence entre partenaires intimes est une épidémie et à intensifier les efforts pour réduire et éliminer ce fléau. »
Unifor est l’un des partenaires d’une coalition britanno-colombienne formée de militantes et militants, de spécialistes et de prestataires de services concernés, qui demande au gouvernement provincial de déclarer que la violence fondée sur le genre est une épidémie.
La lettre du premier ministre Eby à la ministre des Finances Brenda Bailey comprend notamment la reconnaissance de l’épidémie de violence fondée sur le genre. La ministre collaborera avec la secrétaire parlementaire pour l’équité entre les sexes afin de :
- « Travailler avec des partenaires pour s’attaquer à l’épidémie nationale de violence fondée sur le genre dans notre province et travailler avec les parties prenantes pour que les programmes et les initiatives du gouvernement prennent en considération les intérêts et les préoccupations des personnes qui ont vécu ces situations de violence.
- Travailler avec le ministre du Logement et des Affaires municipales et avec le procureur général pour que nous atteignions nos objectifs en matière de maisons de transition destinées aux femmes qui fuient la violence, et que le système de justice tienne compte des besoins des victimes de la violence fondée sur le genre. »
« La prochaine étape devrait être une déclaration officielle dans la législation, a déclaré le directeur de la région de l’Ouest d’Unifor, Gavin McGarrigle. En déclarant qu’il s’agit d’une crise de santé publique, le gouvernement de la province pourra utiliser tous les outils nécessaires pour mettre fin à la violence. »
Ajoutez votre voix à notre campagne en signant la pétition du YWCA de Vancouver.