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Un membre d’Unifor, la journaliste Stephanie Nolen, du Globe and Mail, a récemment reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université de Victoria en reconnaissance de ses années de travail consacrées à la couverture des défis auxquels sont confrontées les populations des pays en développement.
« Je suis extrêmement honorée et très heureuse que l’Université de Victoria ait choisi de reconnaître mon travail en raison de son regard sur la justice sociale, a commenté Stephanie Nolen. J’espère toujours que mes textes seront utiles et riches en informations, et je me réjouis s’ils amènent également les gens à réfléchir sur les inégalités et notre privilège en tant que Canadiens. »
Stephanie Nolen est la correspondante du Globe and Mail en Amérique latine, où elle a ouvert un bureau en 2013. Auparavant, elle a mené pendant cinq ans des reportages depuis New Delhi, ce qui lui a valu un prix du Concours canadien de journalisme (CCJ) pour ses articles sur la crise de malnutrition chez les enfants en Inde. De 2003 à 2008, elle a été en poste à Johannesburg, où ses articles lui ont fait remporter quatre prix du CCJ, notamment ceux qui portaient sur le sida.
« Le Canada a de la chance d’avoir des journalistes du calibre de Stephanie, qui permettent de diffuser les nouvelles du monde dans nos foyers », a fait remarquer Sue Andrew, présidente de l’unité de la section locale 87M, au Globe and Mail.
Howard Law, directeur du secteur des médias d’Unifor, est d’avis que cet honneur montre l’importance des bureaux de presse qui soutiennent le journalisme de terrain.
« Le meilleur journalisme se manifeste lorsque les reporters ont la chance de couvrir les problèmes urgents qu’ils constatent auteur d’eux », a-t-il ajouté.
Stephanie Nolen encourage les titulaires de diplômes à mettre à profit leur éducation pour faire de ce monde un endroit meilleur pour tous.
« Lorsque la chance vous sourit, répandez-la autour de vous », a-t-elle déclaré.