Projet de loi 97 : Unifor dénonce une réforme ratée et réclame une foresterie juste, durable et inclusive

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Four people sitting at mics behind a table
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À l’occasion d’une conférence de presse tenue ce vendredi 25 avril, Unifor s’est joint à un vaste mouvement de dénonciation du projet de loi 97, aux côtés d’autres acteurs clés du secteur forestier québécois. Bien que ce projet de loi ait été longuement attendu, il représente, dans sa forme actuelle, une réforme vouée à l’échec. Il ne répond ni aux enjeux environnementaux, ni aux impératifs économiques et sociaux auxquels est confronté l’ensemble de la filière.

Une vision industrielle dépassée

« Face à la crise économique que traverse l’industrie forestière et à la nécessité de préserver les écosystèmes, les travailleurs et travailleuses sont à la recherche de solutions pérennes. Malgré les prétentions de la ministre, ce projet de loi échouera à protéger les emplois tout en attisant les tensions déjà palpables avec de nombreux partenaires du milieu forestier. Les conflits créeront une plus grande imprévisibilité et un environnement d’affaires qui éloignera les investisseurs dont nous avons cruellement besoin. Pour rendre nos emplois durables, nous avons besoin d’un approvisionnement en bois fiable et d’une nouvelle stratégie industrielle pour la filière. Sur ces deux fronts, le projet de loi rate sa cible », Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor.

Unifor appelle à une réforme forestière qui soit couplée à une nouvelle stratégie industrielle capable de garantir un approvisionnement en bois fiable, une relance de la transformation locale, et une protection accrue des milieux naturels. Il en va de la pérennité de nos emplois, de nos communautés, et de notre forêt publique.

Un sommet pour une alternative concrète

Afin de proposer des solutions viables, Unifor tiendra un Sommet syndical sur la forêt le 20 mai prochain à Saguenay. Cet événement rassemblera des travailleuses, des travailleurs et des partenaires du milieu forestier afin d’élaborer une vision cohérente d’une foresterie durable et équitable pour le Québec. La ministre doit entendre ces voix et revoir en profondeur son projet de loi à la lumière des propositions concrètes qui en émergeront.