Progrès accompli au Québec

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Unifor a fait des progrès au Québec depuis la création du syndicat il y a tout juste un an, selon ce qu’a affirmé le directeur québécois, Michel Ouimet, devant le Conseil canadien.

Michel Ouimet a fait état de la réorganisation de la plupart des espaces de bureau du syndicat au Québec (y compris ceux de Montréal), et de la mise en place du Conseil québécois qui est maintenant entièrement opérationnel.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé de la Fédération du travail du Québec où Michel Ouimet est vice-président exécutif.

Unifor a travaillé fort pour défendre les membres dans plusieurs luttes, y compris celle cherchant à mettre fin au lock-out chez Silicium, la négociation d’un contrat type dans le secteur des pâtes et papiers avec Produits forestiers Résolu et des activités de lobbying auprès de différents paliers gouvernementaux.

Michel Ouimet a aussi exhorté les sections locales partout au Canada à exprimer un appui ferme aux travailleuses et travailleurs chez Bathium qui sont engagés dans un long conflit avec un employeur antisyndical.

Toutefois, le directeur québécois a souligné qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour défaire le gouvernement Harper aux élections fédérales en 2015.

« Notre prochaine croisade politique importante au Québec et dans le reste du Canada est de nous débarrasser du gouvernement Harper pendant la campagne électorale fédérale de l'année prochaine », a-t-il souligné.

« Grâce à notre plan stratégique, j’ai confiance qu’ensemble nous allons réussir. »

Au sujet de la politique au Québec, Michel Ouimet a expliqué qu’il y a deux sujets de désaccord au Québec: la question nationale, unique au Québec, et la division entre la gauche et la droite.

Après la vague néodémocrate au Québec au moment des élections de 2011, certains avaient prédit la mort du mouvement souverainiste, mais l’appui pour l’indépendance continue d’être fort dans les sondages, année après année.