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Des dirigeants d’Unifor travaillant dans le secteur des soins de longue durée en Nouvelle-Écosse ont fait connaître au ministre de la Santé les répercussions des compressions budgétaires sur la qualité des soins aux personnes âgées depuis deux ans.
Les travailleurs de la santé ont fait preuve d’audace et de sincérité lorsqu’ils ont rencontré le ministre Leo Glavine le 28 février. Montrant la force de notre syndicat, nos membres n’ont pas eu peur d’expliquer les effets dévastateurs de la réduction du financement sur les niveaux de dotation, les soins aux patients et les budgets alimentaires. Ils lui ont passé tout un savon!
« C’est tellement injuste pour nos aînés et c’est ridicule que le gouvernement affirme que les compressions n’ont aucune incidence sur les soins, a affirmé Linda MacLeod, présidente de la section locale 4620. Je travaille dans le domaine des soins de longue durée depuis 27 ans et je peux vous dire que nos patients arrivent maintenant en ambulance, alors qu’ils étaient en bien meilleure santé dans le passé. Les besoins en soins augmentent, mais nous manquons toujours de personnel et nous devons faire une journée de 12 heures en 8 heures. »
Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique, a été ferme lorsqu’elle a décrit au ministre et à ses hauts fonctionnaires, dont la sous-ministre et les responsables des soins continus et des relations du travail, ce qu’il faudrait faire pour résorber la crise.
« Nous souhaitons que les compressions soient annulées et nous voulons des investissements dans les soins de longue durée qui offrent de la dignité aux résidents et aux personnes âgées ainsi que du respect aux prestataires de soins », a indiqué Mme Payne.
Unifor a diffusé des annonces à la grandeur de la province et sur les médias sociaux pour demander au gouvernement d’annuler les compressions. De plus, ses membres rencontrent des députés dans toute la Nouvelle-Écosse. Unifor encourage les résidents à signer la pétition en ligne qui s’adresse au premier ministre Stephen McNeil et à appeler leurs députés.