Nos membres chez New Flyer font preuve de solidarité internationale

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Quelques travailleuses et travailleurs prennent la pose avec Lana Payne en portant des affiches sur lesquelles on peut lire : Protégeons les emplois canadiens ».
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Les membres de la section locale 3003 d’Unifor, qui travaillent pour le fabricant d’autobus New Flyer à Winnipeg, ont accueilli leurs collègues de l’usine d’Anniston, en Alabama, qui espèrent former un syndicat. Le président de l’IUE‑CWA a par la suite envoyé une lettre de remerciements touchante à Jerry Dias, président national d’Unifor.

« Je tiens à vous remercier de la solidarité que vous avez manifestée à notre égard et de votre soutien, a écrit le président James D. Clark.

De leur arrivée au Canada à leur départ, vous les avez traités comme vos confrères et consœurs. »

John Aman, directeur du Service de recrutement d’Unifor, a affirmé que les syndicats devaient faire front commun pour améliorer la qualité de vie de l’ensemble des travailleuses et travailleurs.

« La solidarité internationale est vitale au renforcement de notre mouvement, a indiqué M. Aman. Nous devons travailler main dans la main. »

Charlie Pace, l’un des employés de l’usine sœur d’Anniston, a écrit à M. Clark au sujet de son voyage à Winnipeg.

« J’ai pu constater de mes propres yeux le lien véritable qui unit les confrères et les consœurs d’un syndicat, et mes collègues et moi-même avons été traités comme si nous étions des leurs, a-t-il écrit. Si seulement nous pouvions reproduire ce modèle à Anniston! »

M. Clark a précisé que les travailleurs d’Anniston menaient une campagne de syndicalisation difficile et étaient soumis à de mauvaises conditions de travail, mais qu’ils gardaient la tête haute malgré la pression et les manœuvres de dissuasion de la direction.

« La généreuse hospitalité d’Unifor et sa détermination incontestable à aider les travailleuses et travailleurs d’Anniston à remporter leur bataille ont montré aux travailleurs non syndiqués ce qu’était la solidarité syndicale, a ajouté M. Clark. Cette expérience les a rendus plus sûrs d’eux et leur a remonté le moral. Ils sont plus motivés que jamais à syndiquer leur lieu de travail. »