L'ingérence de l'association des pilotes américains est malvenue dans le processus de négociation canadien

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two pilots in the cockpit of an airplane
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Le 8 mai 2021

TORONTO—Unifor ne tolérera pas l'ingérence dans son processus de négociation démocratique, et dirigé par les pilotes avec Cargojet, de la part de l'Airline Pilots Association Intl. (ALPA) basée aux États-Unis, qui fait des déclarations publiques mal informées.

« Que le président de l'ALPA prêche depuis Virginie à nos pilotes du comité de négociation sur les règles de fatigue et la sécurité est condescendant, arrogant et irrespectueux », a déclaré Jerry Dias dans une réponse écrite à la déclaration publique de l'ALPA et aux lettres envoyées à Unifor et à Cargojet.

« Le capitaine Joe DePete sait très bien que 130 pilotes canadiens risquent de perdre leur emploi, et il est prêt à accepter leurs cotisations si les opérations sont transférées aux États-Unis, où le Congrès a exempté les compagnies aériennes de fret de certaines règles relatives à la fatigue, ce qui leur donne un avantage concurrentiel sur les opérateurs canadiens. »

Les pilotes de la section locale 7378 d'Unifor sont en train de voter sur une entente de principe, négocié par les pilotes, pour les pilotes, sans intention d'autoriser des réglementations dangereuses sur les temps de vol et de service.

« Suggérer que notre comité accepterait toute exemption non fondée sur la sécurité et les données scientifiques sur la fatigue est un autre exemple d'une association américaine qui tente de s’ingérer dans notre processus démocratique de négociation collective », a déclaré le capitaine Mike Powers, président de la section locale 7378 d'Unifor.

« L'ALPA tente aujourd'hui de marauder nos pilotes chez Flair Air, une tentative mal déguisée par une association qui, pendant des décennies, ne s'est pas intéressée aux petites exploitations comme Cargojet ou Flair, jugées trop petites pour leur modèle d'entreprise, et maintenant que la pandémie a provoqué des mises à pied massives, l'ALPA se rabaisse de plus en plus. Il s'agit clairement d'une association et non d'un syndicat », a déclaré M. Dias.

Tout au long de la pandémie, Unifor a réclamé un plan national pour l’aviation, et a organisé des rassemblements, présenté des exposés devant des commissions parlementaires, et a exercé des pressions actives en faveur d'un plan national de relance pour l'industrie de l'aviation, comprenant un soutien financier pour les travailleuses et travailleurs. Le capitaine DePete n'a publié que quatre communiqués de presse qui mentionnent le Canada, alors qu'Unifor a publié 230 communiqués de presse pour défendre les travailleuses et travailleurs canadiens touchés par la pandémie.

Unifor représente plus de 16 000 membres travaillant dans le secteur du transport aérien, notamment des pilotes, des représentants du service à la clientèle, des préposés à l'entretien des avions, du personnel de restauration et des contrôleurs aériens, pour n'en nommer que quelques-uns. Le syndicat continue de pousser le gouvernement fédéral à agir et à créer un plan pour éviter que la crise actuelle n'entraîne l'effondrement total de l'industrie.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour obtenir de plus amples informations, contactez la directrice des communications d’Unifor, Natalie Clancy: @email ou au (416) 707-5794.