L’impôt n’est pas un terme à bannir

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Un nouveau livre comportant un chapitre rédigé par l’économiste d’Unifor, Jim Stanford, déboulonne l’idéologie réfractaire aux impôts des conservateurs qui a été utilisée pour justifier les mesures d’austérité, anéantissant du même souffle nos services sociaux.

Le livre, Tax is Not a Four-Letter Word, est publié par le Centre canadien de politiques alternatives, sous la direction de Alex Himelfarb, directeur du Collège Glendon de l’Université York (et ancien membre du Conseil privé), et du responsable de la page éditoriale du Toronto Star (et membre d’Unifor), Jordan Himelfarb.

Jim Stanford a rédigé le chapitre d’introduction du livre, The Economic Consequences of Taxing (and Spending), dans lequel il remet en question l’argument des conservateurs voulant que des baisses d’impôt sont toujours bénéfiques, et affirme que les bons programmes sociaux sur lesquels tous les Canadiens comptent exigent un financement stable.

« L’objectif des progressistes ne consiste pas à hausser les taxes ou à se doter d’un appareil gouvernemental plus imposant, comme fin en soi », écrit Jim Stanford. « Nous faisons plutôt campagne pour de bonnes politiques et de bons programmes, en reconnaissant que ces programmes doivent être financés par les impôts afin de survivre. »

Le lancement du livre aura lieu le 5 novembre à 18 h à l’atrium Sears du pavillon de l’ingénierie George Vari de l’Université Ryerson, au 245 rue Church, à Toronto.