Lettre à AtkinsRéalis concernant la section locale 7474 de SPEA-Unifor

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Monsieur Ian Edwards
Chef de la direction d’AtkinsRéalis 
 

 

Objet : Relation entre la section locale 7474 de SPEA-Unifor et AtkinsRéalis

Monsieur,

À titre de présidente nationale d’Unifor, je représente plus de 320 000 membres qui travaillent dans tous les grands secteurs de l’économie, d’un bout à l’autre du Canada. En 2023, la Société des ingénieurs professionnels et associés (SPEA) a fusionné avec Unifor. Notre syndicat est fier de représenter les membres de la SPEA et de les voir se joindre à un nombre croissant de membres qui travaillent dans le secteur de l’énergie partout au pays.

Comme nous n’avons jamais eu la chance de nous rencontrer, j’ai pensé vous écrire pour exprimer mes graves préoccupations concernant l’état de la relation entre Candu-AtkinsRéalis et la section locale 7474 de SPEA-Unifor (le « Syndicat »). Le Syndicat représente quelque 1 340 membres à l’emploi d’AtkinsRéalis, qui font partie de quatre unités de négociation différentes. Depuis 2021, les relations entre le Syndicat et l’employeur ont été particulièrement tendues. Bon nombre des problèmes litigieux liés aux relations de travail ont été créés sous la direction précédente de Candu, mais ils se sont poursuivis malgré les tentatives faites pour trouver une voie plus harmonieuse, y compris de ma part. Bien que de nombreux points soient en jeu ici, le congédiement du président de la SPEA, Mark Chudak, a été vu par le syndicat comme une attaque contre le syndicat lui-même. Je suis certaine que vous pouvez comprendre pourquoi il en a été ainsi. La nouvelle direction de Candu aurait dû saisir l’occasion de rétablir cette relation, en commençant par la réintégration de Mark et en mettant en place un processus visant à améliorer les relations de travail pour l’avenir. 

De nombreuses plaintes portant sur des pratiques déloyales de travail sont actuellement en instance devant le Conseil canadien des relations industrielles, et des dizaines de griefs sont en suspens, dont certains remontent à plusieurs années. Plutôt que de se concentrer sur la résolution des conflits et de chercher des moyens constructifs de régler les problèmes, les parties sont constamment engagées dans des litiges. 

Sans entrer dans les détails des faits et des allégations contestés dans le cadre des différends entre les parties, je crois qu’il est indispensable de remettre la relation sur les rails et de trouver une approche constructive et davantage tournée vers l’avenir. 

Unifor a l’habitude de collaborer de manière productive avec les employeurs et les gouvernements afin d’attirer des investissements qui profitent à toutes les parties et, en fait, à toute la population du Canada. Si nous ne parvenons pas à résoudre ces conflits de travail en suspens, nous n’aurons d’autre choix que de poursuivre cette relation conflictuelle. Nos membres, vos employés, méritent mieux que cela. 

Je recommande fortement d’organiser une réunion afin de déterminer la voie à suivre. Votre refus de nous rencontrer ne fait qu’alimenter cette relation improductive et finira par avoir des repercussions négatives sur nos membres et votre organisation. 

J’espère avoir bientôt des nouvelles de votre part.

Cordialement,                                       

Lana Payne                                                                
Présidente nationale d’Unifor