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Les travailleuses et travailleurs de General Motors à Silao, au Mexique, ont ratifié une nouvelle convention collective, la première négociée par leur syndicat indépendant soutenu par le CILAS et Unifor, qui leur donne pour la première fois une voix dans leur milieu de travail, plus d’argent et de meilleures conditions de travail.
« C’est un jour historique pour les travailleuses et travailleurs de l’automobile au Mexique, au Canada et dans le monde entier, a dit Lana Payne, secrétaire-trésorière nationale d’Unifor, dans une lettre félicitant les travailleuses et travailleurs mexicains pour leur victoire. Je ne suis pas sûre d’avoir déjà ressenti autant d’espoir et de fierté dans notre mouvement de travailleuses et travailleurs qu’aujourd’hui. »
La convention collective, négociée par le Syndicat indépendant des travailleurs de l’industrie automobile du Mexique (SINTTIA), avec le soutien entier du partenaire d’Unifor au Mexique, le centre de recherche sur le travail et les conseils syndicaux (CILAS), a été ratifié les 25 et 26 mai 2022 après près de 50 jours de négociations et une lutte d’un an des travailleuses et travailleurs qui souhaitaient être représentés par un syndicat indépendant. Unifor a joué un rôle central dans ces efforts.
« C’est là tout le sens de notre travail de solidarité sur la scène internationale, a indiqué Mohamad Alsadi, directeur du Service des affaires internationales et du Fonds de justice sociale d’Unifor. Nous ne pouvons réaliser de véritables progrès que si tous les travailleurs et travailleuses sont en mesure d’améliorer leurs conditions de travail, plutôt que de permettre un nivellement vers le bas. »
Unifor était également à l’avant-plan lors de la renégociation de l’ALENA, qui a ouvert la voie à une représentation syndicale plus forte au Mexique. Les travailleuses et travailleurs ont voté l’an dernier pour être représentés par le SINTTIA, rejetant un syndicat soutenu par l’entreprise.
La nouvelle convention collective comprend de nombreux gains, notamment une hausse salariale immédiate de 8,5 %, une hausse des primes de productivité et de sécurité sociale, des jours fériés supplémentaires, et la mise en œuvre d’une nouvelle façon de faire pour compter les heures de travail, gérer les horaires de travail et traiter du harcèlement au travail.
En combinant l’augmentation salariale et les autres gains non monétaires, les travailleuses et travailleurs bénéficient d’une hausse globale de 13,8 %, a précisé le SINTTIA.
