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La guerre commerciale irréfléchie que mène le président américain Donald Trump contre la foresterie canadienne n’est pas un exercice théorique : elle coûtera des milliers d’emplois canadiens en 2018 si on ne l’arrête pas.
Voici ce que les travailleuses et travailleurs des usines de pâtes et papiers touchés par les tarifs de Trump ont à dire :
Brett Vizzuti, mécanicien d’instruments
« Ces tarifs vont non seulement provoquer la fermeture de ces usines, ils vont aussi faire disparaître ces communautés. »
LeeAnn Tucker, opératrice à la ligne d’empaquetage
« Ce serait vraiment triste de devoir déménager pour trouver du travail. Ce serait vraiment triste que l’usine ferme parce qu’il y aurait des répercussions sur toute la ville. »
Eldon Haggarty, opérateur de machine à papier
« Il y a 1500 emplois qui dépendent d’un seul coup de crayon du gouvernement des États-Unis. »
Donna VandeVelde, préposée à la sécurité de l’usine
« L’usine va fermer. Si personne n’intervient, pas au mois d’août, pas en septembre, si personne n’intervient maintenant, on est cuit. »
Lindy Vincent, présidente, section locale 60N d’Unifor
« Si cette usine ferme, il n’y aura plus d’industrie forestière à Terre-Neuve. »
Mike Rumley, technicien de laboratoire à l’usine
« Donald Trump agit comme un tyran, et la seule façon de traiter avec un tyran est de s’affirmer et de riposter, notre gouvernement doit s’affirmer et riposter. »
Shannon Park, technicienne en électricité et en instrumentation
« Je n’aurai plus d’emploi et je devrai aller ailleurs. Je devrai faire mes valises, déménager et espérer pour le mieux. »
Gary Jackson, opérateur de machine à papier
« C’est notre ville. C’est notre usine. Laissez-nous tranquille et arrêtez l’intimidation. »