Les travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Fairmont Empress votent en faveur du déclenchement de la grève, au besoin

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Deux personnes assises et comptant les bulletins de vote en tas sur une table.
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VICTORIA—En raison du manque de progrès dans les discussions avec l’employeur à la table de négociation, les membres de la section locale 4276 d’Unifor se sont vus forcés de confier un mandat de grève à leur comité de négociation.

« Le Fairmont Empress est un hôtel de premier ordre et ses travailleuses et travailleurs méritent le respect ainsi qu’une rémunération juste. Cet établissement est un chef de file dans l’industrie et nous sommes en droit de nous attendre à une convention collective qui montre à tous la voie à suivre, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. L’employeur doit se présenter à la table de négociation en étant prêt à négocier une entente équitable reconnaissant la contribution essentielle des travailleuses et travailleurs de l’hôtel. »

Les membres de la section locale 4276 ont voté à 97 % en faveur de mesures de grève si les négociations n’aboutissaient pas à un résultat satisfaisant. Aucune échéance n’a toutefois été fixée pour le déclenchement d’une grève. Le syndicat a l’obligation de signifier un avis de 72 heures avant le déclenchement d’une grève.

Les priorités des membres d’Unifor à l’hôtel Empress sont les salaires et les charges de travail pour le ménage. L’attribution d’une charge de travail irréaliste peut souvent entraîner des blessures professionnelles. Dans le cadre d’un sondage mené par Unifor dans le milieu de travail, les membres du personnel de l’hôtel, composé en grande partie de femmes et de travailleuses et travailleurs de couleur, ont souligné qu’ils craignaient souvent de signaler des blessures ou de demander de l’aide.

Dans les conditions actuelles, la rétention du personnel représente un important problème pour plusieurs hôtels. Un rapport sur les perspectives du marché du travail indique que la main-d’œuvre a chuté dans les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme en raison des coupes de personnel et des mises à pied depuis le début de la pandémie de COVID-19. En effet, un employé permanent sur 1,6 a été mis à pied, et parmi ceux qui ont été mis à pied, environ un tiers n’est pas revenu.

« La Colombie-Britannique a développé une industrie touristique de notoriété mondiale fondée sur un solide secteur hôtellier composé d’établissements comme le Fairmont Empress. Un contrat de travail équitable permettra aux travailleuses et travailleurs de l’un des principaux hôtels de la capitale provinciale d’obtenir un juste salaire, tout en améliorant la santé et la sécurité en milieu de travail », a déclaré Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Media Contact

Ian Boyko

Représentant national aux communications - Région de l'Ouest
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