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Au terme de plusieurs assemblées de ratification tenues pendant une semaine, les travailleuses et les travailleurs à No Frills ont voté à une écrasante majorité en faveur de l’accord de principe.
« Notre syndicat lutte pour l’amélioration des salaires et des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs des magasins d’alimentation. Je suis très fière du travail de notre comité de négociation à No Frills qui, au prix d’une lutte acharnée, a obtenu cet accord pour ses membres, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Les travailleuses et les travailleurs du secteur de l’épicerie au Canada méritent des salaires et un travail équitables, et un syndicat est le meilleur moyen d’y parvenir. Il nous reste tant à faire pour que tous les travailleuses et travailleurs du commerce de détail puissent jouir de meilleures conditions de travail, mais nous ne cesserons jamais de nous battre. »
La nouvelle convention prévoit des hausses salariales immédiates de 3,20 $ à 4,50 $ l’heure d’ici la fin de la convention pour tous les membres au bas de l’échelle salariale, un nouveau programme d’avantages sociaux pour les travailleuses et travailleurs à temps partiel et la création de 30 nouveaux postes à temps plein dans un délai d’un an. Au cours des cinq premiers mois de l’entente, les employées et employés à temps plein au bas de l’échelle salariale jouiront d’une augmentation de salaire de 2 $ l’heure, tandis que ceux et celles qui travaillent à temps partiel au bas de l'échelle salariale recevront 1,50 $ l’heure de plus. La nouvelle convention collective couvre plus de 1 200 travailleuses et travailleurs dans 17 épiceries No Frills à travers l’Ontario.
« Les employées et employés à No Frills, comme tous leurs homologues confrontés à la crise de l’accessibilité financière actuelle, comprennent que nous devons faire pression pour que ces grandes entreprises très rentables comme Loblaws fassent des concessions, explique Gord Currie, président de la section locale 414 d’Unifor. Ces membres étaient unis dans leurs revendications pour obtenir leur juste part de la montée en flèche des profits de Loblaw. »
En 2024, Unifor entamera des négociations contractuelles au nom de plus de 1 600 travailleuses et travailleurs des épiceries Dominion détenues par Loblaw à Terre-Neuve-et-Labrador.
« Notre message à tous les employeurs du pays est très clair : nous nous battons et nous nous mobilisons pour exiger de meilleures conditions pour les travailleuses et les travailleurs qui ont absolument droit à un travail et à un salaire décents », ajoute Mme Payne.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits. Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour les demandes des médias, veuillez communiquer avec Paul Whyte, représentant aux communications d'Unifor, à @email ou au 647 549-6546 (tél. mobile).
