Les travailleurs de la foresterie rencontrent des députés dans le cadre d’un lobbying sur le bois d’œuvre

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Ottawa—Des membres d’Unifor de partout au Canada vont rencontrer des députés la semaine prochaine pour discuter de comment le gouvernement fédéral peut sauver les emplois de qualité au Canada pendant les négociations entre le Canada et les États-Unis sur le bois d'œuvre résineux.

« Les enjeux ne pourraient être plus élevés en ce moment pour l’un des secteurs les plus importants de l’économie canadienne, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Le gouvernement Trudeau doit cesser de négocier des accords commerciaux à partir d’une position de crainte et conclure une entente sur le bois d’œuvre qui sert les communautés forestières canadiennes. »

En tant que troisième plus grand secteur d’exportations du Canada, la foresterie emploie directement 202 000 Canadiens dans toutes les régions du pays. La balance commerciale positive de 24 milliards de dollars de la foresterie représente le quart de l’excédent commercial du Canada.

Unifor affirme que le Canada doit mettre en place une stratégie pour protéger le secteur et les emplois canadiens, dont un plan d’urgence concernant les droits douaniers injustifiés des États-Unis. Si des tarifs douaniers sont imposés, l’impact d’une hausse abrupte des prix serait immédiat. Au début des années 2000, lorsque les États-Unis ont imposé un tarif combiné de 27 p. cent, 15 000 travailleurs ont été mis à pied en quelques mois à peine.

« Si le Canada se fait prendre au dépourvu par des tarifs douaniers américains, les pertes d’emploi se compteront par milliers. Certaines communautés et des régions pourraient ne jamais s’en remettre », a déclaré Scott Doherty, adjoint exécutif au président national d’Unifor.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse @email.