Les syndicats du secteur forestier de la Colombie-Britannique se rassemblent à la conférence de l’Union des municipalités de la C.-B. pour assurer l’avenir de leurs membres

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Vue aérienne d'une route traversant une forêt dense
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VANCOUVER  — Les travailleuses et travailleurs forestiers de la Colombie-Britannique prendront part à la conférence de l’Union des municipalités de la C.-B. dans le cadre d’une campagne visant à consolider et à protéger des emplois bien rémunérés dans l’industrie forestière.

« Des dizaines de municipalités de la province subissent les répercussions de la réduction du secteur forestier, a déclaré Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor. Nous invitons les équipes de direction des municipalités à faire partie de la solution. »

Depuis 2001, le secteur forestier a enregistré une baisse vertigineuse de 45 % des emplois, mettant en chômage près de 35 000 travailleurs et travailleuses. L’année dernière seulement, le secteur forestier a perdu 3 750 emplois.

Plus tôt cette année, les trois syndicats qui représentent la majorité des travailleuses et travailleurs forestiers (Unifor, le Syndicat des Métallos et le syndicat Public and Private Workers of Canada (PPWC)) se sont réunis dans le cadre d’un sommet sans précédent pour discuter de l’approche défaillante de la Colombie-Britannique à l’égard de l’exploitation des forêts et des énormes pertes d’emploi qu’elle a provoquées. 

Les trois syndicats ont publié ensemble un rapport de recherche qui passe en revue l’histoire du secteur, examine les coûts réels des échecs politiques sur le plan humain et présente des solutions élaborées pour le secteur forestier de la Colombie-Britannique.

« Au début du mois, Canfor a fermé deux scieries à Fort St. John et à Plateau, en raison d’un approvisionnement irrégulier et insuffisant en fibres de bois, a expliqué Scott Lunny, directeur du district 3 du Syndicat des Métallos. Ces fermetures ont un effet dévastateur sur les communautés et les familles. Quelque chose ne tourne pas rond, c’est évident. Il y a beaucoup de discussions, mais aucune direction claire, et les usines ferment les unes après les autres. Il est plus que temps de prendre des mesures plus énergiques pour conserver les emplois forestiers et protéger les communautés. »

Le secteur forestier de la Colombie-Britannique génère 44 000 emplois directs et près de 100 000 emplois indirects. Les trois syndicats représentent plus de la moitié des travailleuses et travailleurs forestiers de la province.

Le président national du syndicat PPWC, Geoff Dawe, a mentionné qu’il est absolument nécessaire que les villes et villages jouent un rôle plus actif : « Le rétablissement des emplois dans le secteur forestier de la Colombie-Britannique nécessitera la participation active de chaque ordre de gouvernement, y compris les administrations municipales. »

La Ville de Kamloops a présenté cette semaine une motion visant à accroître le soutien au secteur forestier (motion NR94).

Pour les demandes des médias, communiquez avec Brett Barden, représentant aux communications du Syndicat des Métallos (bbarden@usw.ca, 604-445-6956) ou avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor (ian.boyko@unifor.org, 778-903-6549)