Les professionnels de l’administration du système de santé sont prêts à aller de l’avant, mais l’employeur continue de traîner les pieds en ce qui concerne les services essentiels

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Un logo représentant deux mains en coupe autour d'un cœur avec une croix rouge en son centre. Le texte dit : "Votre santé est entre vos mains. Professionnels de l'administration des soins de courte durée".
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Des milliers de professionnels de l’administration travaillant dans le système de santé de la Nouvelle-Écosse se préparent à dresser des lignes de piquetage, alors que leurs employeurs continuent de tourner en rond dans les négociations et de se cacher derrière des lois antisyndicales. 
 
Aujourd’hui, les représentants syndicaux ont rencontré ceux de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et du Centre de soins de santé IWK pour essayer encore une fois, en vain de s’entendre sur les services essentiels, comme l’exige la Health Authorities Act. Cette loi a été adoptée par le gouvernement de Stephen McNeil dans une tentative flagrante de réduire l’efficacité des grèves, comme le prouvent maintenant les employeurs, qui s’en servent pour empêcher les travailleurs syndiqués d’exercer des moyens de pression au travail. 
 
« Le gouvernement de Tim Houston n’a peut-être pas rédigé cette loi, mais il a contribué à son adoption et il permet clairement à ces employeurs d’en tirer profit et d’exploiter ces travailleurs qui essaient simplement d’obtenir une convention collective équitable », a déclaré Sandra Mullen, présidente du Syndicat de la fonction publique de la Nouvelle-Écosse (NSGEU). 
 
Le contrat de ces vaillants professionnels de l’administration est expiré depuis près de trois ans.Les employeurs et le gouvernement leur ont proposé une entente équivalant à une baisse de salaire, alors que d’autres groupes de travailleurs de la santé se sont vu offrir beaucoup plus. 
 
« Le premier ministre Houston a promis de régler la crise du système de santé, a déclaré Bev Strachan, présidente de la section locale 8920 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), mais au moment où son gouvernement annonce 2 milliards de dollars de recettes imprévues, il choisit d’ignorer délibérément les milliers de travailleurs qui gagnent aussi peu que 20 $ l’heure, alors qu’ils figurent parmi les travailleurs de la santé les moins bien payés du Canada atlantique. »  
 
« Le premier ministre a déjà dit clairement qu’à son avis le travail peu rémunéré n’était pas un vrai travail, mais ce sont ces travailleurs administratifs qui assurent le bon fonctionnement de notre système de soins de santé, a déclaré Suzan Gill, représentante nationale d’Unifor. Ces emplois exigent des études postsecondaires, même pour les postes de premier échelon, et le gouvernement de notre province devrait avoir honte de payer aussi peu les étudiants qui sortent de l’école avec une dette considérable. Il est temps que le gouvernement revienne à la table de négociation avec une offre équitable. » 
 
Les 5 000 professionnels de l’administration travaillant pour la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et le Centre de soins de santé IWK sont représentés par le SCFP, le NSGEU et Unifor. Ces trois syndicats négocient ensemble au sein du Conseil des syndicats des soins de la santé de la province, essayant de conclure une convention collective équitable depuis octobre 2022.  Les membres ont rejeté une entente de principe proposée en avril 2023, puis ont donné aux syndicats un mandat de grève très clair en juin. Dès la mise en place d’un plan visant à assurer les services essentiels et après la période de préavis de deux semaines exigée, ces milliers de travailleurs de la santé de la province seront en position de déclencher une grève légale. 
 
Plus de 5 000 professionnels de l’administration – dont environ 85 % sont des femmes – accomplissent des tâches essentielles dans les hôpitaux et les établissements de soins communautaires de la Nouvelle-Écosse. Ils sont le premier point de contact avec les patients; gèrent les inscriptions; contrôlent le standard téléphonique et les communications; s’assurent que les étiquettes des tests sont exactes; attribuent les lits; communiquent les résultats de laboratoire au personnel clinique; prennent les rendez-vous; gèrent les transferts et les admissions; commandent et reçoivent les fournitures; gèrent le système de paye; et font beaucoup d’autres tâches encore.Sans ces professionnels et leur travail, les soins de santé ne fonctionneraient pas, et il est temps que l’employeur et le gouvernement retournent à la table de négociation pour proposer une entente qui reconnaît leur valeur. 
 
Pour de plus amples renseignements, contactez :  
Karen MacKenzie
Représentante nationale du SCFP, négociatrice principale adjointe 
902-890-0840  
 
Holly Fraughton
Agente des communications du NSGEU  
902-471-1781  
@email  
 
Shelley Amyotte  
Représentante nationale des communications d’Unifor  
902-717-7491  
@email 
 
Taylor Johnston  
Représentante des communications du SCFP de la région de l’Atlantique  
@email