Les négociations s’annoncent « difficiles » avec Irving Shipyard

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Le 11 octobre 2017

Halifax – Les négociations vont commencer en novembre pour les 800 membres de la section locale 1 de la FTCN – Unifor, qui construisent les vaisseaux de la garde côtière et de la marine canadienne dans le cadre d’un contrat fédéral de plusieurs milliards de dollars accordé au chantier naval Irving à Halifax en 2011.

« Les relations de travail récentes nous laissent croire que cette ronde de négociations sera difficile pour conclure une nouvelle convention collective avec cet employeur », a affirmé Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor.

A Unifor member wokring at Irvin Shipyard in Halifax, Nova Scotia.

L’équipe de négociation est déterminée à améliorer les conditions de travail et se préoccupe de la hausse relativement élevée des mesures disciplinaires imposées aux membres, du manque de congés de maladie et de la mauvaise gestion des plaintes de harcèlement.

Unifor surveille aussi de près le recours de l'employeur au projet-pilote de la région de l'Atlantique en matière d'immigration et au Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Lorsque le chantier naval de Halifax a remporté le contrat de construction navale en 2011, Jim Irving avait reconnu les compétences de sa main-d’œuvre.

« Je crois que la pièce principale ce sont les gens. Nous avons une très bonne équipe. Nous avons d’excellents constructeurs, des gens de métier, des hommes et des femmes au chantier naval, des gens dévoués qui travaillent fort... », avait affirmé Jim Irving le 19 octobre 2011.

Maintenant, la compagnie prétend qu’elle n’arrive pas à trouver des travailleurs suffisamment qualifiés au Canada pour construire les navires, alors qu’il y a une accumulation d’apprentis formés localement, avec beaucoup d’expérience, qui sont bloqués dans leur avancement pour obtenir le statut de compagnon d’apprentissage.

Étant donné qu'il s'agit d'un important projet d’approvisionnement du gouvernement, nous nous attendons à un processus d’embauche transparent et à un solide plan de formation de la main-d’œuvre comprenant un investissement à long terme dans le développement des compétences des travailleurs canadiens.