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À quoi ressemblerait un programme de négociation stratégique qui représenterait véritablement les membres? Unifor s’est donné comme mission de le découvrir.
Pour ce faire, le syndicat organise une série de séances sur le thème du « pouvoir de négociation des travailleuses et travailleurs, une consultation dans l’ensemble du pays qui vise à établir les priorités et les enjeux actuels, ainsi qu’à recueillir de nouvelles idées pour renforcer la position de négociation du syndicat.
« C’est un projet ambitieux. Il s’agit essentiellement d’un sondage pancanadien sur la négociation dans le cadre duquel nous demandons à toutes les membres et à tous les membres qui désirent s’exprimer de nous faire part de leurs priorités et de leurs idées. Nous voulons entendre tout ce que vous avez à dire, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Notre groupe de travail national recueillera ces commentaires et s’en servira pour élaborer le tout premier programme national de négociation d’Unifor conçu par les membres que nous vous présenterons avant le Conseil canadien prévu cet été. »
Nous avons déjà tenu des rencontres dans la plupart des régions du Québec et du Nouveau-Brunswick, et nous poursuivons nos consultations partout en Ontario, dans l’Ouest, dans l’Atlantique. Nous reviendrons ensuite au Québec au cours des prochaines semaines afin de conclure notre tournée.
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Au Québec, les discussions sur les priorités en matière de négociation collective à l’échelle nationale se sont déroulées dans le cadre de la tournée du directeur québécois. L’équipe de direction d’Unifor Québec a rencontré les sections locales de partout au Québec, de Baie-Comeau à l’Abitibi. Ces séances de discussion furent un énorme succès. Les dirigeantes et dirigeants des sections locales, les représentantes et représentants des comités de négociation ainsi que les militantes et militants d’Unifor ont participé activement aux discussions portant sur nos priorités en matière de négociation et le renforcement de notre pouvoir de négociation.
« La participation active des membres est essentielle pour établir une stratégie commune efficace et renforcer le pouvoir de négociation des travailleuses et travailleurs. Je tiens à remercier l’ensemble des participantes et participants qui ont pris le temps de partager avec nous leurs expériences, leurs préoccupations et leurs idées afin de faire progresser les priorités des membres d’Unifor », a déclaré Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor.
La tournée du directeur se poursuivra au cours des prochaines semaines et s’arrêtera à Gatineau le 17 avril.
Les rencontres au Nouveau-Brunswick ont marqué le lancement de la portion atlantique de la tournée sur le pouvoir de négociation des travailleuses et travailleurs avec des arrêts à Saint-Jean, Fredericton, Edmunston, Miramichi et Moncton pendant les deux dernières semaines du mois de mars.
« Nous avons littéralement fait le tour de la province de façon à nous rapprocher du plus grand nombre possible de membres pour connaître leurs priorités et enjeux relativement à la négociation collective, a expliqué Jennifer Murray, directrice de la région de l’Atlantique d’Unifor. Nous avons remarqué plusieurs thèmes communs concernant le recrutement des travailleuses et travailleurs, l’engagement des jeunes travailleuses et travailleurs ainsi que les efforts visant à informer les gens sur ce qui se passe réellement lors de négociations. Ces rencontres, tout comme d’autres organisées dans notre région, fourniront au syndicat national de précieuses perspectives sur nos enjeux à l’échelle locale. »
Pour la toute première fois, notre syndicat a tenu une rencontre exclusivement en français à l’extérieur de la province du Québec. Olivier Carrière, adjoint exécutif au directeur québécois, s’est joint à Jennifer Murray et à d’autres membres de notre personnel pour animer la discussion en français.
« Comme les membres d’Unifor à Edmunston sont majoritairement francophones, nous tenions à faire en sorte que toutes et tous se sentent à l’aise d’exprimer leur point de vue dans leur propre langue, a expliqué Mme Murray. Nous sommes chanceux et reconnaissants qu’Olivier ait accepté de se joindre à nous afin de renforcer nos liens avec nos membres francophones au Nouveau-Brunswick. »
Les prochaines rencontres dans la région de l’Atlantique sont prévues à Sydney, Port Hawkesbury et Halifax, en Nouvelle-Écosse, à Gander, Corner Brook et St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi qu’à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Nous avons commencé nos rencontres en Ontario avec un grand rassemblement à Windsor et poursuivi notre tournée cette semaine à Kitchener-Waterloo et Toronto, notamment avec la séance de ce soir à Peel. Les membres de la grande région de Toronto et du Sud-Ouest qui n’ont pas eu l’occasion de participer aux séances de cette semaine peuvent encore se joindre à nous au cours des semaines à venir lors de nos séances à Halton, Hamilton et London.
« L’Ontario est la plus grande région du syndicat en termes de population et nous cherchons à entendre le plus grand nombre de membres possible, a expliqué Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor. Il s’agit du meilleur moment pour élaborer une stratégie nationale visant à renforcer le pouvoir des travailleuses et travailleurs. En Ontario, nous sommes prêts à faire pression pour obtenir de meilleurs salaires et des investissements industriels clés, ainsi que pour freiner l’érosion des bons emplois à temps plein. »
La tournée de l’Ontario se poursuit et se dirige vers l’est où nous tiendrons des séances tout au long du mois. Trouvez une rencontre dans votre région et inscrivez-vous dès aujourd’hui!
Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor a très hâte de lancer la tournée dans l’Ouest le 13 avril à New Westminster, en Colombie-Britannique. « Partout en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, les membres d’Unifor ont des expériences et des priorités différentes à partager. J’espère que nous saurons respecter ces différences, tout en trouvant ce qui nous unit aujourd’hui en tant que travailleuses et travailleurs. C’est l’essence même de ce projet. »
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