Les membres d’Unifor en apprennent davantage sur la diversité autochtone

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Trois jeunes gens avec un filtre de couleur pixellisé orange et rouge.
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À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, Pam Palmater, avocate, professeure et militante micmaque, s’est jointe à Gina Smoke, agente de liaison d’Unifor pour les questions autochtones, pour animer un webinaire présentant les diverses traditions et protocoles utilisés par les communautés autochtones.

« Sur l’île de la tortue, il règne une grande diversité de cultures et de traditions, a déclaré Mme Smoke. Nous voulons aider les membres à comprendre qu’il n’existe pas une "Première nation" monolithique, mais des milliers, présentant toutes leur propre histoire et leurs pratiques millénaires. »

Mme Palmater a expliqué que même dans les cercles autochtones, lorsqu’on rencontre de nouvelles personnes, il est d’usage de poser immédiatement des questions sur la famille et les antécédents afin de se situer et d’établir le contexte de son identité. 

Les sections locales de membres qui s’engagent auprès de leurs communautés autochtones locales ont discuté des protocoles de participation aux pow-wow, aux fêtes et à d’autres événements communautaires. De nombreux lieux de pow-wow sont considérés comme sacrés et les visiteuses et visiteurs doivent se renseigner en ligne sur ce qu’il est recommandé d’apporter ou d’éviter lors des rassemblements, y compris sur le financement pour aider à couvrir les coûts de l’organisation d’un pow-wow.

Les participantes et participants ont passé du temps à discuter des reconnaissances territoriales, sujet sur lequel Unifor a mis l’accent au cours de l’année écoulée, notamment en fournissant des ressources aux syndicats locaux qui désirent composer des reconnaissances plus significatives. 

Mme Palmater a passé l’essentiel du temps à parler de la manière dont les syndicats peuvent apporter un soutien significatif pour faire avancer la réconciliation. Elle a souligné que, par définition, la solidarité n’est pas quelque chose que l’on pratique uniquement lorsque c’est opportun. Elle a suggéré que les syndicats locaux examinent constamment les moyens de créer un espace pour les membres autochtones dans la prise de décision formelle et la gouvernance. Les syndicats devraient prévoir un budget 
pour une rémunération de niveau professionnel lorsqu’une main-d’œuvre autochtone est requise, que ce soit pour des spectacles, des conseils ou des conférences. 

Il a également été recommandé que, lorsque les syndicats locaux utilisent des œuvres d’art autochtones pour des campagnes ou événements communs, des artistes vérifiés d’origine autochtone soient engagés et rémunérés équitablement. Il ne suffit pas de voler des œuvres d’art existantes pour les appliquer à de nouveaux supports. 

Media Contact

Ian Boyko

Représentant national aux communications - Région de l'Ouest
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