Partager
Plus de 100 membres du secteur des télécommunications, qui travaillent à Expertech, se sont rassemblés à Kingston, en Ontario, le mardi 5 décembre, pour exiger des salaires équitables, de meilleurs avantages sociaux et la fin du problème persistant de la sous-traitance à Bell Canada.
Malgré le temps froid, les travailleuses et travailleurs étaient déterminés à exprimer leur mécontentement face au manque d’engagement et de respect de Bell Canada. Les participantes et participants ont marché du parc de la Confédération jusqu’à l’hôtel Kingston Market Square, où se déroulent les négociations collectives avec Bell.
Samia Hashi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor, a fait ressortir la disparité entre les bénéfices considérables de Bell Canada et sa réticence apparente à répondre aux demandes raisonnables de ses effectifs. « Alors que Bell déclare des milliards de dollars en bénéfices, elle ferme les yeux sur les revendications salariales légitimes de ses effectifs, qui sont la raison même de sa prospérité », a-t-elle déclaré.
Roch Leblanc, directeur du secteur des télécommunications d’Unifor, a illustré l’impact des réductions d’emplois mises en oeuvre par Bell à Expertech, en déclarant : « En janvier 2014, il y avait 1 200 travailleuses et travailleurs ici à Expertech, alors qu’aujourd’hui ils ne sont plus que 700. »
Alors que l’industrie des télécommunications subit des changements, les membres qui travaillent à Expertech demandent la protection des emplois à temps plein, des salaires équitables et des avantages sociaux qui suivent l’évolution de l’inflation.
Les contrats de ces membres ont expiré le 30 novembre 2023, et Bell Canada n’a pas encore répondu aux demandes salariales du syndicat. Ce manque de considération a donné à nos membres le sentiment de ne pas être estimés à leur juste valeur ni respectés, surtout si l’on tient compte de leur importante contribution au succès de la société.
L’unité manifestée à Kingston envoie un message clair à Bell Canada et met en évidence la détermination des travailleuses et travailleurs des télécommunications à obtenir un traitement équitable et une juste rémunération pour leur travail.