Le projet de loi C-525 est antidémocratique et injuste

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Unifor est déçu de l’adoption du projet de loi C-525 par le Sénat, qui en a reconnu les lacunes – et est conscient qu’il sera désormais plus difficile pour les travailleurs d’adhérer à un syndicat dans un secteur réglementé par le fédéral et plus facile pour une minorité de travailleurs de faire annuler les droits de négociation d’un syndicat.

« Ce qui compte, c’est que les syndicats améliorent la vie des travailleurs et protègent leurs droits. C’est aussi simple que cela », a affirmé Jerry Dias, président national d’Unifor. « Les syndicats sont une bonne chose pour les travailleurs et pour la société en général. »

De nombreux amendements ont été proposés, mais aucun n’a été adopté.

« Les travailleurs ne veulent pas de ce projet de loi. Les employeurs n’en veulent pas non plus. Les conservateurs de Harper étaient les seuls à vouloir ce projet de loi injuste et antidémocratique », a souligné M. Dias.

Unifor soutient que dès qu’une majorité de travailleurs déclarent vouloir se joindre à un syndicat en signant leur carte, le gouvernement ne devrait pas s’y opposer en dressant un second obstacle à l’accréditation.

Le projet de loi C-525 va maintenant être soumis à la sanction royale.

Unifor, principal syndicat du secteur privé au Canada, représente plus de 305 000 travailleurs, dont 26 700 dans les télécommunications, 11 600 dans les compagnies aériennes et 9 300 dans les chemins de fer. Il a été fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail de 2013, par la fusion du Syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile et du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier.