Le gouvernement du Nouveau-Brunswick s’engage à instaurer un congé pour violence familiale

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Le 22 janvier, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il allait moderniser les normes d’emploi de manière à y inclure le congé pour violence familiale. Pour Unifor, il s’agit d’une mesure cruciale pour protéger les travailleuses et travailleurs.

« Les victimes de violence familiale doivent pouvoir prendre un congé payé pour chercher de l’aide, fuir le domicile conjugal, trouver un nouveau toit et se mettre, ainsi que leurs enfants, en sûreté, sans craindre de perdre leur emploi », a dit Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique.

À la table de négociation, Unifor a fait œuvre de pionnier en négociant un congé payé en cas de violence conjugale dans plusieurs conventions collectives, dont le tout récent contrat de travail du personnel de Bell Aliant au Canada atlantique. De plus, le syndicat a négocié 350 postes d’intervenantes auprès des femmes dans différents lieux de travail au pays.

Les modifications proposées à la Loi sur les normes d’emploi permettront bientôt aux travailleuses et travailleurs victimes de violence familiale ou de violence entre partenaires intimes de prendre un congé assorti d’une protection d’emploi.

Unifor fait du lobbying pour le congé payé en cas de violence conjugale à la grandeur du Canada. Le Nouveau-Brunswick est la cinquième province, après le Manitoba, l’Ontario, l’Alberta et la Saskatchewan, à l’instaurer.

La violence entre partenaires intimes sera ajoutée en tant que congé désigné en vertu de la Loi sur les normes d’emploi, mais le gouvernement n’a pas précisé s’il allait être payé ou non.

« Ce congé doit être payé, a déclaré Mme Payne, qui fait partie d’un groupe de travail gouvernemental-syndical ayant discuté de cet enjeu en priorité. L’indépendance financière est essentielle pour prévenir la violence familiale. »

Unifor prendra part aux consultations provinciales avec les parties intéressées et se mobilisera pour que les travailleuses et travailleurs, mais surtout les femmes, fassent entendre leur voix.