Partager
Unifor transmet sa solidarité et son empathie à la communauté de l’Université de Waterloo à la suite de l’agression au couteau survenue hier sur le campus.
Les récits de l’entrée de l’agresseur dans une salle de classe décrivent l’individu se renseignant sur le sujet du cours et, apprenant qu’il s’agissait d’un cours de philosophie sur les questions de genre, fermant la porte de la salle de classe, sortant deux couteaux et attaquant le professeur et des étudiants, faisant trois blessés.
Avec des échos troublants de l’attaque fondée sur le genre de 1989 à l’École polytechnique de Montréal, l’agression au couteau de l’Université de Waterloo est une escalade tristement prévisible des attaques contre les personnes trans, queer et de genre divers par des politiciennes et politiciens, des personnalités publiques et des groupes haineux de droite qui encouragent la division et la haine.
Nous devons dénoncer celles et ceux qui utilisent les attaques contre les personnes trans et queer comme cri de ralliement, et nous devons priver de leurs sièges les politiciennese t politiciens qui cherchent à démanteler les protections des droits humains pour les personnes 2SLGBTQIA+ et les autres personnes qui méritent l’équité. L’hystérie soigneusement élaborée par les stratèges d’extrême droite pour nous distraire de leurs profits et de leur enrichissement personnel se fait au détriment de notre humanité.
Les syndicats et autres organisations progressistes se battent depuis des décennies pour éliminer la violence de multiples façons. Qu’il s’agisse de plaider en faveur d’efforts systémiques de haut niveau, comme le soutien à des politiques fondées sur des données probantes telles que la politique 713 au Nouveau-Brunswick, et exhorter le gouvernement fédéral à accélérer le financement du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, et d’actions quotidiennes de personne à personne, comme la dénonciation de la misogynie, du sexisme et du harcèlement chaque fois que nous en sommes témoins.
Cette tâche incombe à chacune et chacun d’entre nous.
Personne ne devrait se sentir en danger à l’école. Personne ne devrait craindre la violence sur son lieu de travail. Et personne ne devrait être attaqué en raison de son identité ou de son expression de genre.
Nos cœurs sont lourds pour celles et ceux qui ont été témoins de cette attaque et pour toutes les personnes qui sont confrontées à la violence
sous toutes ses formes.
Ensemble, nous devons construire une société qui fasse taire la misogynie, qui enseigne l’acceptation et qui ne permette pas à la haine de prospérer.
Unifor restera déterminé dans sa mission de mettre fin au sectarisme et à la violence fondée sur le genre, alors que nous construisons un monde meilleur pour toutes et tous.
