La première Conférence de la fierté d'Unifor

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Avec enthousiasme et humour, les déléguées et délégués à la première Conférence de la fierté d'Unifor se sont réunis à Port Elgin cette fin de semaine

« La Conférence réunit les membres LGBTQ pour que nous puissions apprendre à nous connaître, renforcer notre communauté et nous soutenir les uns et les autres dans nos efforts pour que notre syndicat soit inclusif et qu'il défende vigoureusement les enjeux des LGBTQ », a déclaré Desiree Gill, membre de la section locale 111 et l’une des organisatrices de la conférence.

La conférence, dont le thème était « La santé des LGBTQ, ça compte! », s’est penchée sur les impacts de la discrimination, l’ignorance, l’homophobie, la transphobie et l’austérité sur la santé et le bien-être des personnes LGBTQ.

« Cette conférence ne porte pas uniquement sur ce qui ne va pas bien. Il s’agit aussi de discuter de ce que nous faisons pour améliorer notre vie et celle de nos communautés », a affirmé Benoit Lapointe, membre de la section locale 2002 et autre organisateur de la conférence.

En soulignant le rôle que les syndicats ont joué dans la défense des droits des LGBTQ, Anna Willats qui a prononcé le discours d’ouverture a dit : « Les syndicats ont joué un rôle décisif pour que les conjoints de même sexe aient accès aux avantages sociaux, ils ont aussi permis de diminuer l’homophobie au pays. »

Anna Willats a aussi noté que les temps actuels sont marqués par l'attitude dominante de ‘Qu'est-ce que cela va m'apporter?’. « Si cette attitude avait dominé dans les décennies antérieures, nous n’aurions jamais progresser de manière aussi importante en matière de droits des LGBTQ. »

Le président national d‘Unifor, Jerry Dias, a aussi pris la parole à la conférence. « Je suis votre allié », a-t-il dit. Et le syndicat que nous bâtissons est un syndicat de solidarité qui préconise le travail commun pour changer ce pays pour tout le monde. »

Jerry Dias a souligné que plusieurs membres LGBTQ d’Unifor se sont battus avec acharnement dans leurs lieux de travail, leurs communautés et même au sein de leur syndicat. « Très franchement, certaines personnes parmi vous ont mené des luttes qui ont été nettement plus difficiles que certaines que j'ai dirigées. Vos contributions sont immenses pour notre syndicat et le mouvement. »