La mine de Goderich tente de faire des économies avec les mises à pied, affirme Unifor

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Quelques travailleuses et travailleurs prennent la pose avec Lana Payne en portant des affiches sur lesquelles on peut lire : Protégeons les emplois canadiens ».
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Le 27 février 2018

GODERICH—Unifor demande aux propriétaires de la mine de Goderich, Compass Minerals, de faire une pause dans la ronde massive de mises à pied afin de s’assurer que les procédures soient suivies de façon appropriée.

« Se faire mettre à pied est un événement majeur dans la vie d’une famille, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Nous avons de sérieuses préoccupations quant à la manière dont Compass a agi, et nous demandons à l’employeur de respecter la convention collective et ses obligations en vertu de la loi. »

Unifor a confirmé que près de 48 mineurs ont reçu des avis de mise à pied à la guérite lorsqu’ils sont arrivés au travail le 21 février. Mais le syndicat affirme que l’employeur tente de tromper les travailleurs mis à pied en leur faisant accepter un forfait de départ, ce qui annule leur droit d’être rappelé si la production devait augmenter.

« Mettre à pied 10 p. cent de l’unité de négociation deux semaines avant les négociations est un geste très agressif, a déclaré Glenn Sonier, représentant national d’Unifor, responsable de la section locale 16-O. Compass agit comme un employeur qui cherche à provoquer d’importants moyens de pression. »

La section locale 16-O a émis un avis de négociation pour les 5 et 6 mars, et a déposé une demande de conciliation.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse @email.