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Lorsque des allégations d'abus sexuels ont fait surface pour la première fois contre le puissant producteur hollywoodien Harvey Weinstein en 2016, peu de gens avaient entendu parler du mouvement #MoiAussi. Un petit nombre d'actrices qui accusaient Weinstein d'abus sexuel s'est rapidement transformé en un déferlement de femmes qui ont publié leurs propres histoires sur Twitter. En un clin d'œil, #MoiAussi est devenu un mouvement mondial de femmes dénonçant le harcèlement sexuel et les abus sexuels.
Tarana Burke, fondatrice de « Moi aussi », sera l'une des conférencières du congrès statutaire d'Unifor en août. Elle est une militante des droits civiques de New York, qui a commencé à utiliser cette expression pour sensibiliser la population à l'omniprésence des abus sexuels dans la société en 2006.
Tarana Burke dit qu'on a beaucoup insisté sur les auteurs de violence sexuelle, mais qu'on a très peu discuté de la vie des survivantes et du processus de guérison. Elle a l'intention d'aider à diriger l'attention sur cette discussion dans les années à venir.
Nommée Personnalité de l'année 2017 par le Time Magazine, elle prend la parole lors d'événements partout en Amérique du Nord et est directrice principale de l'organisme Girls for Gender Equity à Brooklyn.
Son discours au congrès d'Unifor à Québec aura lieu le 20 août à 14 h. Les membres qui ne participent pas au congrès pourront la voir en direct sur la page Facebook d'Unifor.
