La FIJ prend la défense des journalistes

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Des journalistes de partout dans le monde se sont réunis récemment au 29e congrès de la Fédération internationale des journalistes pour échanger leurs observations sur les défis auxquels leur industrie est confrontée et améliorer la sécurité des journalistes dans le monde.

« La solidarité internationale est essentielle si nous voulons défendre le journalisme de qualité et protéger les droits des journalistes de faire leur travail », a affirmé Philippe Leruth de Belgique, élu président de la FIJ.

Le représentant d’Unifor, Stuart Laidlaw, a été élu au comité exécutif de la FIJ, représentant l’Amérique du Nord.

Plusieurs résolutions ont été adoptées au sujet des récentes attaques contre les journalistes dans le monde. Plus de 450 journalistes ont été tués en Iraq depuis l’invasion américaine, 17 à ce jour cette année au Yémen et sept au Mexique.

« Le Mexique est un lieu très dangereux pour être journaliste. Cette situation doit cesser », a affirmé Fernando Olivia Ortiz, président du syndicat SNRP au Mexique où le Fonds de justice sociale d’Unifor soutient un projet pour améliorer la sécurité des journalistes.

Plus de 2 300 journalistes ont été tués au cours des 25 dernières années, dont 115 en 2015.

Le congrès a aussi organisé une marche en commémoration à la photojournaliste locale, Camille Lepage, tuée en affectation en République centrafricaine. La mère de Camille Lepage a livré un témoignage touchant devant le groupe lors d’une cérémonie à la mémoire de sa fille à la bibliothèque locale.

Le congrès s’est tenu à Angers, France, lieu d’une école de journalisme bien en vue, pour le 90e anniversaire de la fondation de la FIJ à Paris. La FIJ travaille à la formation et à la protection des journalistes partout dans le monde.

Elle a des bureaux à Bruxelles, en Amérique latine, en Asie pacifique et en Afrique.