La délocalisation constante des bons emplois

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Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 3 de 8

Ce n’est un secret pour personne que Bell Canada utilise des centres d’appel à l’étranger depuis de nombreuses années. La plupart des gens pensent aux appels entrants des clients pour des demandes de service ou d’installation, mais le travail ne s’arrête pas là.

Bell emploie entre 7 000 et 10 000 travailleuses et travailleurs à l’étranger pour faire le travail qui était auparavant effectué par des employé(e)s de Bell au Canada.

En plus des demandes de service et d’installation, les travailleuses et travailleurs à l’étranger effectuent des tests, des dépannages, des contrôles et de la programmation, des tâches qui étaient auparavant réalisées ici, au Canada, par les techniciens de Bell.

Ces emplois ont été transférés à l’étranger dans des pays comme l’Égypte, l’Inde, la Tunisie et les Philippines.

Non seulement Bell exploite les bas salaires et l’absence de lois en matière de travail, mais les employé(e)s de ses centres d’appel et de test à l’étranger n’achètent pas les services que nous vendons et ne contribuent pas à l’économie canadienne.

Cette tendance continue à délocaliser de bons emplois syndiqués à l’étranger a grandement contribué à la réduction des effectifs de l’unité de négociation des techniciens, mais la compagnie refuse toujours de protéger ne serait-ce même qu’une partie du travail pour garantir qu’il restera au pays.