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Vancouver—Une des entreprises de camionnage de porte-conteneur refusant de signer la convention collective type avec ses camionneurs n’a plus d’excuse depuis une nouvelle décision prise par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), affirme Unifor. Plusieurs irrégularités dans la preuve déposée par la CLAC ont mené le CCRI à rejeter la demande liée au « maraudage » des membres d'Unifor chez Harbour Link Container Services.
L’entreprise Harbour Link prétend que le conflit syndical est la raison justifiant le délai des négociations. Elle est la seule de deux entreprises à avoir des employés encore sur les lignes de piquetage.
« Personne, y compris Harbour Link, n'a cru que la CLAC réussirait à interférer dans le processus de négociation », a déclaré Gavin McGarrigle, directeur local d’Unifor en Colombie-Britannique. « Harbour Link a fait perdre du temps à tout le monde. Elle n’a pas le choix maintenant de signer la convention collective que la plupart de ses compétiteurs ont déjà signée il y a plusieurs semaines. »
Près de 75 p. cent des camionneurs représentés par Unifor ont maintenant ratifié la convention collective qui ne viendra pas à échéance avant juillet 2019, ce qui représente un pas important en termes de stabilité au port de Vancouver.
Unifor affirme que la décision du CCRI démontre à quel point l’intégrité de la CLAC est remise en question. Le CCRI a constaté que certains camionneurs ayant prétendu signé des cartes de membre n’avaient pas payé les frais d’adhésion de 5 dollars, comme la loi le requiert, qu’une personne avait proposé de payer les frais pour eux, et que les reçus fournis avec la demande de la CLAC n’étaient pas signés.
« Les tactiques de bas étage de la CLAC ont été exposées dans cette décision du CCRI », a affirmé Gavin McGarrigle. « Nous savons que la CLAC est le syndicat préféré des employeurs, mais ces tactiques ne lui attirent aucun respect de la part des camionneurs. »
