La conciliation commence cette semaine

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La conciliation a commencé le 9 novembre avec le Conseil des syndicats du secteur des soins de santé en Nouvelle-Écosse, qui tente de conclure une convention collective équitable pour des centaines de travailleuses et travailleurs employés par l’autorité sanitaire de la Nouvelle-Écosse et l’IWK. Le conseil est composé de membres des comités de négociation d’Unifor, du SFPNE, du SCFP et du SIINE.

Le ministère du Travail et de l’Enseignement supérieur a nommé Christina Browning à titre de conciliatrice, et des rencontres sont prévues les 9, 10 et 16 novembre.

Les pourparlers ont achoppé avec les employeurs en octobre avec la section locale 4600 d’Unifor, et le SFPNE, le SCFP et le SIINE. Il est attendu que la conciliation nécessitera plus de trois dates de rencontres en raison de la complexité de la tâche, et du fait que les syndicats et les employeurs ont des positions très éloignées, mais le processus continue d’avancer.

Les négociateurs du Conseil des syndicats s’efforcent de conclure une entente relative aux services essentiels afin qu’il soit en position légale de déclencher une grève, mais les négociateurs des services essentiels des employeurs se sont retirés de la table l’été dernier.

Les négociateurs du Conseil des syndicats continuent de peaufiner leurs demandes relatives aux services essentiels dans l’espoir de reprendre les discussions au cours des prochaines semaines.

Cette ronde de négociations, parfois exaspérante, est interminable pour les travailleuses et travailleurs du secteur des soins de santé. Le gouvernement libéral de McNeil utilise sa majorité comme aucun gouvernement provincial ne le fait ailleurs au Canada pour passer des lois antisyndicales. Les négociateurs des employeurs refusent encore de présenter les modifications qu’ils proposent d’apporter aux congés de maladie des travailleuses et travailleurs de la santé.

En dépit de ces obstacles, le comité de négociation s’est âprement battu pendant les négociations pour protéger les avantages sociaux que les syndicats avaient négociés au cours des 40 dernières années. Par exemple, les négociateurs des employeurs ne cessent de réitérer qu’ils veulent le contrôle absolu des assurances médicales et dentaires.  Si le Conseil des syndicats du secteur des soins de santé le leur cédait, les employeurs pourraient modifier unilatéralement les régimes d’assurance, sans le consentement des syndicats.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez contacter :

Susan Gill, représentante nationale  @email (902) 562-3857.