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Le processus de demande de propositions pour la gestion des contrats accordés aux autobus scolaires fait baisser les salaires et aggravent les conditions de travail déjà difficiles, a récemment affirmé une délégation d’Unifor devant un panel ontarien examinant la question.
« Pour les travailleurs, le modèle de la demande de proposition encourage une baisse des salaires, une diminution des normes de travail et, dans certains cas, une perte d'emploi pour les chauffeurs d'autobus scolaire », a déclaré Unifor dans son mémoire au panel de trois personnes.
« Obliger de faire concurrence pour obtenir des contrats de transport scolaire à bon marché a provoqué une baisse de moral et un taux de roulement élevé dans une industrie qui se targue d’être sécuritaire et fiable. »
Le mémoire d’Unifor a été présenté le 6 février par le représentant national, Len Poirier, accompagné de la présidente de la section locale 4268 d’Unifor, Debbie Montgomery, et du président de la section locale 4266, André Desjardins, ainsi que de Angelo DiCaro du Service de recherche.
Le groupe a partagé ses expériences à la table de négociation avec le panel de révision, présidé par l’ancien juge Colin Campbell, où le processus de demande de proposition et ses lourdes pressions à la baisse sur les coûts ont rendu les négociations considérablement plus difficiles.
À partir d’un rapport d’Unifor au début de l’année scolaire, la délégation d’Unifor a proposé plusieurs solutions, dont le retrait de la rémunération des chauffeurs du processus d’appel d’offres et l’établissement d’un bureau multiparties pour superviser les contrats des autobus scolaires.
« Bien que souvent négligés, les chauffeurs jouent un rôle central dans l’expérience éducative globale des élèves. Ils méritent mieux », a déclaré Unifor dans son mémoire.
Le panel d’examen recevra des commentaires d’intervenants de toute l’industrie et diffusera son rapport au printemps.
Pour lire le rapport d’Unifor, rendez-vous à : http://www.unifor.org/en/take-action/campaigns/steering-clear.
