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Nous avons tous un rôle à jouer pour cesser la violence faite aux femmes et nous attaquer aux inégalités, a affirmé Angela Robertson, militante et leader communautaire à la veille de la Journée nationale de commémoration et d’action du 6 décembre.
La militante Robertson a pris la parole au Conseil régional de l’Ontario la veille du 26e anniversaire du meurtre des 14 femmes à l’École Polytechnique de Montréal en raison de leur genre.
« Le fait que cet événement ait eu lieu il y a 26 ans et que nous demandions encore des changements me rend triste aujourd'hui », a-t-elle souligné. « Le moment est venu de renouveler notre engagement à agir pour mettre fin à cette guerre silencieuse contre les femmes. »
Peu après l’allocution de Angela Robertson et le lendemain de la journée de commémoration, Ottawa a lancé la première phase d’une enquête nationale promise sur le meurtre et la disparition de femmes autochtones.
Unifor a milité avec beaucoup de vigueur pour que cette enquête ait lieu, a tenu à souligner Angela Robertson dans son allocution.
« Tout le travail que vous menez ou le travail que mène un seul syndicat ne peut venir à bout de la violence faite aux femmes. Il s’agit de notre responsabilité collective. »
Partout au Canada, des militantes et militants d’Unifor ont participé à des vigiles soulignant le 6 décembre.