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Des militantes et militants de partout au Canada se sont réunis à Port Elgin la semaine dernière pour planifier la prochaine étape du Groupe de travail sur les sections locales d’Unifor dans l’objectif d’approfondir le militantisme politique au niveau de la base.
« Unifor a été créé pour être un syndicat social et un agent de changement, et ce fut très inspirant de voir la passion de tant de militantes et militants dévoués qui font ce travail assidu tous les jours à l’échelle locale », a déclaré Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique.
Le Groupe de travail sur les sections locales a d’abord été lancé en avril 2015 et, au congrès de 2016, un rapport comprenant 28 recommandations sur les moyens de renforcer les sections locales et le mouvement progressiste a été présenté. À ce jour, le Groupe de travail sur les sections locales constitue l’un des plus gros projets internes entrepris depuis la formation d’Unifor. Pour lancer cette deuxième phase du Groupe de travail et approfondir le militantisme du syndicat, les directrices régionales, les membres représentant chaque région et les représentantes et représentants ont tenu des séances stratégiques avant de ce répartir en groupes régionaux pour lancer la réflexion et établir des priorités locales.
« En tant que plus grand syndicat du secteur privé au Canada, nous devons faire en sorte qu’Unifor fasse de la place et fournisse des ressources aux militantes et militants pour qu’ils puissent mener des campagnes efficaces afin de défendre nos droits et notre avenir », a affirmé Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario.
Les travailleuses et travailleurs en Ontario s’organisent déjà pour riposter contre les mesures conservatrices radicales de Doug Ford à l’endroit des travailleurs et de l’environnement. Les organisateurs et les coordonnateurs ont prévu se réunir en région dans le cadre des comités d’action politique pour prendre des mesures immédiates à l’égard des menaces les plus fortes contre les emplois de qualité, y compris contre le salaire minimum de 15 dollars de l’heure, et pour demander au gouvernement de l’Ontario de s’attaquer au changement climatique.
Dans l’Ouest du Canada, des membres d’Unifor ont décidé de renforcer la présence du syndicat aux célébrations de la Fierté et de la fête du Travail. En plus d’accroître la visibilité à des événements communautaires clés, les militantes et militants de la région de l’Ouest mènent déjà des activités en vue de renforcer la mobilisation dans le cadre de deux élections partielles provinciales et un référendum sur la réforme électorale en Colombie-Britannique et deux élections générales en 2019.
« Nous avons décidé d’accorder la priorité à la création du plus grand nombre possible de moyens pour impliquer les membres de la base, a déclaré Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest. Que ce soit dans le cadre de négociations ou de manifestations contre les tarifs imposés par Trump, de marches pour la justice et l’équité, tous les membres d’Unifor ont une place pertinente à la table. »
Dans la région de l’Atlantique, les militantes et militants ont convenu d’accorder la priorité à la lutte pour un congé payé en cas de violence familiale et lanceront une nouvelle campagne pour demander au gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador de rectifier les lois du travail afin de prévenir de longs conflits de travail, comme le lock-out qui a commencé il y a 79 semaines chez D-J Composites à Gander. Le Conseil régional de l’Atlantique s’efforcera aussi de mobiliser les membres au Nouveau-Brunswick pour soutenir des candidates et candidats progressistes lors des élections provinciales prévues en septembre.
Tout membre souhaitant s’impliquer peut écrire un courriel à politicalaction@unifor.org
