Déclaration d’Unifor à l’occasion de la Journée des préposé(e)s aux services de soutien à la personne 2022

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Une préposée aux services de soutien à la personne de race noire aide une personne âgée à se lever dans une maison de soins de longue durée
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Pour marquer la Journée des préposé(e)s aux services de soutien à la personne le 19 mai 2022, Unifor salue les contributions des milliers de membres d’Unifor qui travaillent comme préposées et préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) en Ontario et assistantes et assistants aux soins continus (ASC) en Nouvelle-Écosse.

Les PSSP et les ASC ont été en première ligne, mettant leur vie en danger tous les jours en fournissant des soins à autrui pendant cette pandémie sans précédent. Dans de nombreux établissements de soins de santé, les PSSP ont été l’épine dorsale, fournissant des soins tout au long de la pandémie. Des milliers de PSSP et d’ASC ont contracté la COVID-19 alors qu’ils travaillaient pendant une crise humanitaire inimaginable, en particulier dans le secteur des soins de longue durée.

« Ces travailleuses et travailleurs méritent mieux puisqu’ils continuent de s’occuper des personnes les plus vulnérables, même s’ils sont surchargés de travail et sous-évalués par les gouvernements et les employeurs, a indiqué Katha Fortier, adjointe au président national d’Unifor et négociatrice principale en matière de soins de santé. Les conditions de travail et de soins sont étroitement liées et cette pandémie a de nouveau mis en lumière les conditions de travail et de vie scandaleuses qui perdurent chaque jour en raison du financement insuffisant du gouvernement. »

Les PSSP et les ASC sont des soignants exceptionnels qui tentent de s’assurer que nos proches sont en bonne santé et en sécurité. Cette pandémie a mis en lumière les conditions de travail injustes auxquelles ces travailleuses et travailleurs font face chaque jour en raison d’investissements publics insuffisants et de la réduction continue des coûts.

« Actuellement, l’objectif de quatre heures de soins ainsi que la santé et la sécurité des bénéficiaires et des travailleuses et travailleurs sont en jeu, a déclaré Andy Savela, directeur du secteur des soins de santé d’Unifor. Il est inhumain de ne pas fournir les ressources nécessaires pour offrir des soins dans le respect et la dignité de nos aînés. »

Unifor continue de demander aux gouvernements provinciaux de mettre en œuvre une norme de soins minimale de quatre heures obligatoire, applicable et mesurable.