Déclaration d’Unifor à l’occasion de la Journée des droits de la personne 2022

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Poing coloré dans l'air, entouré de silhouettes dans un style aquarelle.
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Dignité, liberté et justice pour toutes et tous. 

Le 10 décembre, Unifor se joint aux membres, aux sections locales, aux militantes et militants et aux progressistes du monde entier pour célébrer le 75e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

Suite aux atrocités de la Seconde Guerre mondiale, une reconnaissance collective de la nécessité de construire un socle commun qui vienne étayer la justice, la dignité, la paix et la liberté pour chaque être humain se faisait jour. Cette idée fondamentale et audacieuse reflétait notre plus grande aspiration : créer un ensemble de droits universellement acceptés dont tous les individus devraient disposer.

Au cours de ces 75 années, et en dépit du défi que représente la création de normes communes dans un monde divers, le projet de reconnaissance universelle des droits a contribué à façonner les valeurs et la compréhension de droits importants, notamment le droit de ne pas subir de discrimination, de ne pas être dans le besoin et de ne pas avoir peur. 

La promesse de protection qu’impliquent ces droits n’a cependant jamais été pleinement réalisée. La torture, l’esclavage, la famine, la répression de la dissidence politique, des droits des travailleuses et travailleurs et de la liberté d’expression persistent. Des personnes n’ont toujours pas accès à l’eau, à la nourriture et au logement. Les autochtones, les noir(e)s et les personnes de couleur continuent de voir leurs droits bafoués et niés. Les droits des femmes, les droits des LGBTQ2S+ et les droits des personnes vivant avec des incapacités et mentales physiques, et de celles qui sont neurodiverses, sont minimisés et méprisés.

Même les gains incomplets qui ont été obtenus sont attaqués. Les mouvements populistes qui cherchent désespérément à conquérir le pouvoir et les gouvernements autoritaires qui cherchent à le conserver, s’attaquent au cœur même de nos droits. Ils s’en prennent à la légitimité des institutions qui offrent des recours en cas de violation des droits, comme les syndicats et nos tribunaux. Ils lancent des assauts contre les journalistes qui jouent un rôle central dans la dénonciation des violations de droits et utilisent la technologie pour répandre la haine et la désinformation. Leur extrémisme alimente l’intolérance et le manque de respect des droits de la personne.

Ils ne peuvent pas gagner. En effet, le monde ne peut pas se permettre de faire marche arrière. Tout au long de l’année prochaine, et à l’avenir, Unifor appellera tou(te)s les allié(e)s et militant(e)s à se défendre contre chaque attaque contre ces droits vitaux.

Nous le ferons en participant à des journées d’action, en tendant la main aux communautés pour soutenir la réconciliation, en déposant des demandes d’équité aux tables de négociation, en soutenant nos propres comités et en nous engageant dans la solidarité internationale. Nous nous tiendrons à nos engagements d’intégrer ces principes dans tout ce que nous faisons.

Veuillez inscrire vos comités, demander du soutien ou fournir des renseignements sur les actions de solidarité dans vos communautés en contactant @email.

Sachant que ce n’est qu’ensemble que nous atteindrons nos objectifs collectifs de justice, d’équité et de dignité, Unifor accueillera le premier événement célébrant le 75e anniversaire de la DUDH le 18 janvier 2023. Le webinaire en ligne, « Être un(e) allié(e) n’est pas un abonnement à un centre de conditionnement », intitulé ainsi d’après une citation de Peycke Roan, intervenante du syndicat en justice raciale en Ontario, sera ouvert à tous les membres et sera l’occasion de discuter de la qualité d’allié(e) dans un monde divisé.