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Unifor tient à présenter ses plus sincères condoléances aux familles des femmes assassinées : Rebecca Contois, Morgan Harris, Marcedes Myran, et Mashkode Bizhiki’ikwe qui signifie « Femme Buffle ».
La mort de ces femmes, probablement toutes assassinées par la même personne dans un acte dévastateur de haine idéologique, est un exemple tragique de la violence fondée sur le sexe et la race alimentée par la rhétorique d’extrême droite et la suprématie blanche.
Unifor est solidaire des familles, qui demandent aux autorités de prendre toutes les mesures nécessaires pour retrouver les corps de ces femmes — des femmes qui étaient des sœurs, des filles, des mères et des êtres chers pour tant de personnes. Ce n’est pas trop demander.
L'organisation Southern Chiefs' Organization a des preuves que le tueur en série présumé a exprimé des opinions hostiles aux Autochtones sur Internet. Par conséquent, les meurtres devraient être considérés comme des crimes haineux par les procureurs de la Couronne.
Unifor réitère son appel aux gouvernements locaux, provinciaux et fédéral pour qu'ils prennent des mesures afin de prévenir la violence contre les femmes et les filles autochtones. Les gouvernements ont reçu un exemple clair de plan d’action dans le rapport de 2019 de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, mais la réponse officielle est loin d’être adéquate. L’Association des femmes autochtones du Canada considère que le plan d’action du gouvernement fédéral manque « de fonds dédiés, d’échéances ou d’objectifs mesurables ».
Les familles de Winnipeg ne sont pas étrangères aux réactions inadéquates des autorités locales. Nombre d’entre elles ont dû consacrer des fonds privés et des ressources humaines pour fouiller la rivière Rouge à la recherche du corps d’êtres chers disparus, car la Ville refuse d’effectuer les recherches elle-même.
