Partager
INGERSOLL— Les négociations de la convention cadre entre Unifor et General Motors ont commencé, aujourd’hui, au nom des membres de la section locale 88 employés à l’usine d’assemblage CAMI et à l’usine d’assemblage de batteries d’Ingersoll, en Ontario.
« Nos membres à CAMI sont aux avant-postes de la transition vers les véhicules électriques au Canada, et Unifor luttera pour protéger les bons emplois syndicaux et l’avenir sécuritaire promis à chaque travailleuse et chaque travailleur de l’automobile, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. Ces négociations viseront à assurer aux travailleuses et travailleurs la stabilité économique que nos membres méritent. Sans oublier l’harmonisation des conditions de travail des travailleuses et travailleurs de CAMI avec celles du reste des membres de GM afin d’éliminer le retard historique dans les augmentations salariales et autres avantages négociés.
Les négociations à CAMI font suite aux pourparlers menés en 2023 par le syndicat avec Ford, General Motors et Stellantis au nom des 20 000 membres des trois grands de l’automobile, où l’entente type a été établie. En raison du cycle de négociation distinct, il existe un délai notable et constant avant que les travailleuses et travailleurs de CAMI perçoivent le même taux de rémunération que leurs homologues des autres sites de GM.
La section locale 88 d’Unifor représente plus de 1 100 membres des chaînes de montage de CAMI qui construisent les Chevrolet BrightDrop EV 600 et EV 400 et 200 membres de l’usine d’assemblage de batteries où sont fabriqués les modules de batteries Ultium. Lors des négociations avec General Motors, les priorités d’Unifor porteront sur les salaires, les pensions et l’amélioration de la sécurité de l’emploi.
Au cours de la dernière ronde de négociation, en 2021, General Motors s’est engagé à investir plus d’un milliard de dollars pour débuter la production à grande échelle de fourgonnettes de livraison commerciales électriques à l’usine. Les travailleuses et travailleurs de l’automobile de CAMI ont été très affectés par une période de réoutillage de huit mois et de longs arrêts de production causés par des pénuries de batteries depuis mars 2020. Actuellement, CAMI fonctionne avec une seule équipe, les travailleuses et travailleurs des équipes A et B étant mis au chômage technique toutes les deux semaines.
« Notre objectif demeure l’obtention d’un contrat qui assure à nos membres un revenu satisfaisant et prévisible, leur permet de prendre leur retraite dans la dignité et offre des possibilités à la prochaine génération de travailleuses et travailleurs de l’automobile, a déclaré Mike Van Boekel, président de l’usine CAMI d’Unifor. Les travailleuses et travailleurs de CAMI sont incroyablement résilients, dévoués et appliqués. Nous devons maintenant permettre à nos membres de retourner à ce qu’ils font de mieux : construire des véhicules de pointe qui nous propulseront vers l’avenir. »
Les membres de la section locale 88 d’Unifor à CAMI ont donné un mandat de grève écrasant, 97 % d’entre eux ayant voté en faveur d’une grève si une entente n’est pas conclue. La convention collective actuelle arrivera à échéance le 17 septembre 2024.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et pour leurs droits, lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour les demandes de renseignements des médias ou pour organiser une entrevue sur Skype, Zoom ou FaceTime, veuillez communiquer avec Kathleen O’Keefe, directrice du Service des communications d’Unifor, à @email ou au 416 896-3303 (tél. mobile).