Alors que les libéraux se réunissent avant la rentrée parlementaire, une vaste coalition de syndicats et de groupes progressistes font ressortir l’urgence de la question de l’assurance-médicaments

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Selon les syndicats, les défenseurs des soins de santé et les groupes progressistes, la mise en œuvre d’un régime d’assurance-médicaments doit être une priorité absolue pour le gouvernement libéral. La crise du coût de la vie a considérablement augmenté les obstacles liés aux coûts qui empêchent les Canadiens de se procurer des médicaments sur ordonnance, tandis que le prix élevé des médicaments prive les hôpitaux de milliards de dollars.

Un régime public d’assurance-médicaments à payeur unique offrant une couverture complète des médicaments à tous les Canadiens, comme l’a recommandé le Comité consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments en 2019, rendra la vie plus abordable et optimisera les soins de santé pour les Canadiens. Ce sont là deux des objectifs dont discutent le premier ministre Justin Trudeau et son cabinet, qui sont réunis à Hamilton pour une retraite de trois jours.

Le régime d’assurance-médicaments devrait permettre d’économiser des milliards de dollars par année, libérant ainsi les fonds publics nécessaires à un réinvestissement majeur dans le système de soins de santé du Canada. Le premier ministre Trudeau et les premiers ministres provinciaux sont à négocier un important accord décennal sur la santé.

Le gouvernement Trudeau doit présenter un projet de loi sur l’assurance-médicaments dès que possible, au plus tard au printemps. Le gouvernement libéral s’est engagé à adopter une loi sur l’assurance-médicaments avant la fin de 2023, conformément à l’Entente de soutien et de confiance intervenue avec le Nouveau Parti démocratique.

Comme l’ont montré les sondages à maintes reprises, l’assurance-médicaments est soutenue par neuf Canadiens sur dix. La Coalition canadienne de la santé, ses membres et ses alliés se préparent à organiser une campagne majeure au cours des prochains mois pour mobiliser ce vaste soutien public et obtenir l’assurance-médicaments.

CITATIONS :

Nikolas Barry-Shaw, responsable de la campagne sur le commerce et la privatisation, Conseil des Canadiens :

« Les grandes sociétés pharmaceutiques sont terrifiées à l’idée qu’un régime national d’assurance-médicaments permette au Canada de faire baisser les prix des médicaments, qui sont les troisièmes les plus élevés dans le monde de l’OCDE. Ce qui pourrait être un cauchemar pour les géants pharmaceutiques est un rêve pour les Canadiens, dont des millions ont du mal à payer leurs médicaments. Nous avons besoin d’un régime d’assurance-médicaments public à payeur unique et nous en avons besoin maintenant ».

Linda Silas, présidente, Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers :

« L’accès aux médicaments sur ordonnance devrait être un droit, et non un privilège. Alors que le coût de la vie augmente et que nos systèmes de santé sont sur le point de s’effondrer, l’accès universel aux ordonnances est une évidence. Les infirmières et infirmiers du Canada exigent une action urgente en vue de la mise en œuvre d’un programme national universel et public d’assurance-médicaments lors de la prochaine session parlementaire. »

Rowan Burdge, directeur provincial, BC Poverty Reduction Coalition :

« En tant que diabétique de type 1, je connais de première main les coûts inabordables des médicaments d’ordre vital ainsi que le stress financier et émotionnel qui en découlent. Les soins de santé sont un droit de la personne et dans un pays aussi riche que le Canada, le fardeau du paiement des médicaments ne devrait pas peser sur les personnes et les familles qui ont des problèmes de santé ».

« Il est temps d’instaurer un régime public d’assurance-médicaments équitable et universel. Nous sommes tous gagnants lorsque nos voisins, nos familles et nos amis ont accès aux soins et aux médicaments dont nous avons besoin pour prospérer. Les Canadiens soutiennent l’assurance-médicaments universelle. Faisons en sorte que les soins de santé soient à nouveau une question de santé et non de profit pour les grandes sociétés pharmaceutiques ».

Bill Swan, fondateur, Faces of Pharmacare :

« Si une partie quelconque d’un système de santé exclut une seule personne pour faire de l’argent, ce système est mauvais. Le fait que le Canada reproduise le système américain pour les produits pharmaceutiques signifie que les Canadiens malades sont exclus de l’assurance-médicaments, qu’ils perdent leur emploi en raison d’une maladie coûteuse et que les jeunes dans l’économie parallèle n’ont aucune chance. Un véritable régime public national d’assurance-médicaments peut redresser ces torts.

Bea Bruske, présidente, Congrès du travail du Canada (CTC) :

Les Canadiens et les Canadiennes ont du mal à faire face au coût de la vie élevé, et les syndicats du Canada continuent d’inciter le gouvernement à donner un coup de main aux familles.

Il y a de plus en plus de gens appelés à faire des choix impossibles, par exemple entre acheter de la nourriture, payer le loyer et le chauffage et acheter les médicaments de prescription dont ils ont besoin.

En 2019, un conseil consultatif créé par le gouvernement a tracé le plan de la mise en œuvre d’un régime public universel d’assurance-médicaments. L’investissement dans de tels programmes aidera à alléger les coûts que doivent payer les familles, ce qui finira par réduire les incidences de l’inflation.

Il est temps que le gouvernement fasse passer les gens avant tout et instaure sans plus tarder l’assurance-médicaments publique universelle!

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