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Près de 70 membres d'Unifor travaillant dans l'ensemble du secteur de l'entreposage alimentaire et de détail se sont rassemblés du 28 au 30 novembre à Toronto dans le cadre d'une séance stratégique.
La rencontre avait pour objectif de réunir les principaux acteurs locaux dans le but de discuter du renforcement des capacités dans le secteur, avec pour objectif l’amélioration des normes pour toutes et tous. Les priorités portaient notamment sur les salaires, les avantages sociaux, la charge de travail et la menace croissante d’une automatisation incontrôlée sur le lieu de travail.
À distance, Lana Payne, présidente du syndicat national Unifor, a exprimé sa solidarité et son soutien à un moment où les employeurs resserrent et accentuent leur pouvoir : « Nous nous battons contre des géants mondiaux et nous gagnons. Toutefois, nous devons continuer à lutter, car partout dans le monde, les employées et employés d’entrepôt ont les yeux rivés sur nous. Ils comptent sur chacune et chacun d’entre nous. »
Les participantes et les participants ont assisté à une présentation sur les récentes activités du Service du recrutement dans le secteur et ont examiné diverses stratégies pour accroître la densité syndicale au sein de celui-ci. Les participantes et les participants ont assisté à des présentations de représentantes et représentants du Service de la recherche, du Service des pensions et avantages sociaux ainsi que des Services juridiques d'Unifor, en plus d'allocutions du président nouvellement élu du Conseil du commerce de détail Doug Gray et des membres du comité exécutif du conseil. Les membres du comité exécutif du syndicat national Unifor Gord Curri et Guy Desforges étaient également présents à l'événement pour soutenir les troupes.
Les membres ont consacré une partie importante de leur fin de semaine à discuter des tactiques à déployer pour coordonner la négociation prochaine et résister aux difficultés croissantes découlant de l'usage non réglementé des technologies ainsi qu'à la cupidité des dirigeantes et dirigeants des sièges sociaux des grandes entreprises.
« L’entreposage est essentiel, mais les pressions sont réelles : l’automatisation et l’intelligence artificielle, les préoccupations en matière de sécurité, les horaires imprévisibles, la consolidation intense des entreprises et, désormais, la pression supplémentaire liée aux perturbations commerciales aux États-Unis, a indiqué Samia Hashi, directrice régionale d’Unifor en Ontario. Si nous ne définissons pas l’avenir de ces emplois, ce sont les entreprises qui le feront. Nous savons toutes et tous ce que cela implique. »