Les ambulancières et ambulanciers paramédicaux des Services médicaux d’urgence du district Supérieur-Nord font face à une crise qui menace la sécurité des résidants du Nord de l’Ontario. Le manque chronique de personnel, les charges de travail excessives et le manque d’investissement de la Ville de Thunder Bay poussent ces travailleuses et travailleurs de première ligne à bout.
Beaucoup d’entre eux sont de garde 24 heures sur 24, parfois pendant une semaine entière, parcourant de grandes distances pour répondre aux urgences, souvent seuls ou loin d’un poste avec du personnel. L’épuisement professionnel est en hausse, le nombre de postes vacants augmente et les collectivités paient pour des services d’urgence qui ne sont pas assurés de façon constante.
Ces travailleuses et travailleurs sonnent l’alarme depuis plus d’un an, mais la Ville continue de refuser un mandat de négociation en vue de régler les problèmes de recrutement et de maintien en poste du personnel. Les ambulancières et ambulanciers paramédicaux ont réagi par un mandat de grève à 97 % – manifestant clairement que la situation doit changer.
Il est essentiel de négocier un contrat équitable pour maintenir en poste ces paramédicaux et garantir des services ambulanciers fiables dans toute la région.
La région du Nord de l’Ontario a besoin d’un système médical d’urgence stable et doté de tout le personnel nécessaire. Lorsque les postes d’ambulance sont vides, les délais d’intervention augmentent et des vies sont mises en danger. Les ambulancières et ambulanciers paramédicaux de Supérieur-Nord sont le pilier des soins d’urgence en milieu rural, mais ils ne peuvent plus continuer de travailler dans des conditions dangereuses que la Ville refuse de régler. Pour protéger la sécurité de la population, il est essentiel de parvenir à une entente équitable comportant des augmentations salariales, des normes réalistes concernant les heures de garde, ainsi que des mesures spéciales en matière de recrutement et de maintien en poste.
La Ville de Thunder Bay peut choisir de stabiliser les services de soins d’urgence – ou laisser le système s’effondrer. Les personnes qui vivent dans cette région ont le pouvoir d’exiger mieux.