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Le vendredi 10 octobre est la Journée mondiale de la santé mentale.
À un moment ou à un autre de notre vie, voire quotidiennement, nous avons tous à faire face à des problèmes de santé mentale ou à des maladies mentales.
Nous savons que des environnements de travail sûrs et sains contribuent au bien-être mental, mais l’engagement à soutenir la santé mentale des travailleuses et des travailleurs est trop souvent limité et ne constitue pas une priorité.
Les comités de santé et sécurité au travail ont un rôle important à jouer dans le dépistage et la prise en charge des facteurs psychosociaux et des risques qui contribuent à des environnements de travail malsains et dangereux.
La protection de la santé mentale des travailleuses et des travailleurs ne peut incomber entièrement au personnel lui-même. Les employeurs demeurent ultimement les premiers responsables de la protection de la santé et de la sécurité de leurs employés et de la prévention des troubles mentaux en milieu de travail.
Ils doivent être disposés à créer une culture et des pratiques positives sur le lieu de travail et à adopter des stratégies en matière de santé et de sécurité pour répondre aux défis globaux et spécifiques de chaque lieu de travail. Des ressources telles que les programmes d’aide aux employés et aux familles (PAEF), l’accès à des vacances adéquates et à d’autres formes de congés, ainsi que de nombreux autres programmes jouent un rôle important dans la résolution des problèmes existants, mais les mesures préventives restent largement insuffisantes et les travailleuses et travailleurs en souffrent.
Unifor a été un partenaire de premier plan dans l’élaboration de la norme de l'Association canadienne de normalisation (CSA) qui décrit les 16 facteurs psychosociaux qui ont une incidence sur la santé de l’entreprise, celle des employés et les résultats financiers, y compris la manière dont le travail est effectué et le contexte dans lequel il s’inscrit. Pour en savoir plus sur ces facteurs, consultez le site du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST).
Unifor accorde la priorité aux soins de santé mentale et à la sensibilisation à cet enjeu dans tous les aspects du travail syndical. Qu’il s’agisse de créer et de faire respecter des espaces où le harcèlement est inacceptable ou de négocier des clauses qui responsabilisent les employeurs, Unifor a pour objectif de favoriser la bonne santé mentale de toutes et tous.
Souvent, les problèmes et les facteurs de stress de la vie quotidienne se répercutent au travail. En instaurant une culture d’entreprise où les gens sont valorisés et respectés, et en créant un réseau de soutien entre pairs, nous donnons à chaque individu la dignité qu’il mérite et la possibilité de gérer, de guérir et de s’épanouir.
Nous encourageons nos membres à Mettre fin à la stigmatisation associée à la maladie mentale et la santé mentale, et nous nous engageons à travailler avec votre comité local de santé et de sécurité au travail afin d’évaluer les risques et les dangers pour la santé mentale des travailleuses et des travailleurs sur le lieu de travail. Le Service de la santé, de la sécurité et de l’environnement du syndicat national dispose de ressources et peut proposer des conseils pour élargir les connaissances des travailleuses et des travailleurs et renforcer le dialogue avec les employeurs pour un meilleur soutien en matière de santé mentale.
Vous trouverez des ressources supplémentaires, notamment la brochure mise à jour « La santé mentale, ça compte » , qui présente les préoccupations courantes et les approches pour soutenir les membres atteints de maladies mentales, de problèmes de toxicomanie et d’autres troubles de santé mentale, sur le site web d’Unifor.
Téléchargez ici des affiches imprimables « Mettons fin à la stigmatisation » ici à apposer dans votre lieu de travail.