Journée internationale des peuples autochtones

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Republié à partir des ressources des Nations Unies.

Les peuples autochtones dans l’avenir de l’IA. 

À mesure que des encadrements juridiques et éthiques mondiaux sur l’intelligence artificielle se mettent en place, que ce soit au niveau des Nations unies ou dans le cadre d’initiatives privées telles que OpenAI, le risque que les peuples autochtones et leurs systèmes de connaissances soient laissés pour compte est de plus en plus grand. Pour bâtir des technologies justes et inclusives, la participation significative des peuples autochtones est essentielle. L’article 18 de la Déclaration des Nations unies sur les Droits des peuples autochtones confirme le droit des peuples autochtones de participer aux décisions qui les concernent.

L’IA n’est pas neutre. Elle peut amplifier les injustices ou être un outil pour promouvoir les droits. 

Les systèmes d’IA excluent ou représentent souvent de manière erronée les peuples autochtones, reflétant ainsi les préjugés coloniaux. Pourtant, lorsqu’elle est conçue, mise en œuvre et régie de manière éthique, l’intelligence artificielle peut soutenir la revitalisation linguistique et la préservation culturelle. Les articles 13 et 31 de la Déclaration des Nations unies sur les Droits des peuples autochtones affirment le droit des peuples autochtones de transmettre et de contrôler leurs connaissances culturelles. Aucune utilisation des données ou du patrimoine autochtones ne devrait avoir lieu sans le consentement libre, préalable et éclairé des peuples concernés.

L’IA peut perpétuer les injustices historiques ou être un outil de guérison. 

Lorsque les connaissances des peuples autochtones sont utilisées sans leur consentement libre, préalable et éclairé, ces situations font écho à des siècles d’appropriation culturelle. Toutefois, lorsqu’elle est utilisée à bon escient, l’IA peut être un outil permettant aux communautés de revitaliser et d’enseigner leurs langages, leurs traditions et leur histoire. Article 31 de la Déclaration des Nations unies sur les Droits des peuples autochtones : Les peuples autochtones ont le droit de contrôler et de développer leur patrimoine culturel.

L’appétit de l’IA pour les minéraux essentiels menace les terres et les territoires des peuples autochtones, mais il ne s'agit pas d'une fatalité. 

De l’exploitation minière à l’utilisation de l’eau, le coût environnemental de l’IA peut aggraver les dommages causés aux écosystèmes dont dépendent les peuples autochtones. Mais l’innovation guidée par les autochtones offre des voies d’équilibre entre technologie et nature. L’article 25 de la Déclaration reconnaît le droit de maintenir des relations spirituelles avec les terres ancestrales. Mettons les connaissances des peuples autochtones au cœur de la construction d’une IA durable.

La fracture numérique n’est pas seulement une question d’accès, c’est aussi une question de voix et de pouvoir. 

La gouvernance de l’IA doit inclure les peuples autochtones non seulement en tant qu’utilisateurs, mais aussi en tant que co-créateurs et régulateurs. L’article 18 de la Déclaration des Nations unies sur les Droits des peuples autochtones garantit le droit des peuples autochtones de participer aux décisions qui les concernent. Des outils linguistiques autochtones à la souveraineté des données, les peuples autochtones façonnent l’IA selon leurs propres conditions.

Les peuples autochtones ne sont pas seulement des sujets de l’IA, ils en sont les créateurs et les innovateurs. 

Du codage à la défense des droits, les jeunes et les aînés autochtones conçoivent une IA éthique fondée sur la souveraineté et la sagesse. Les articles 14 et 31 de la Déclaration des Nations unies sur les Droits des peuples autochtones soutiennent la transmission intergénérationnelle des connaissances et l’éducation qui reflètent les valeurs des peuples autochtones. Soutenons un avenir technologique dirigé par les peuples autochtones et fondé sur le respect, la résilience et les droits.